IMPACT DES CASES ASCENCEUR

Afin d’appréhender l’impact des cases ascenseur sur les pratiques et les performances en élevages, une enquête a été réalisée en 2018 et 2019 auprès de 24 élevages naisseurs-engraisseurs totaux - avec en moyenne 291 truies -, équipés intégralement ou en partie avec ce système. En moyenne, 81 % des places en maternité disposent de cases ascenseur, et 19 % de cases standards. Et 11 élevages disposent uniquement de cases ascenseur. En moyenne, le système est jugé comme bon à très bon pour la surveillance de la mise-bas, et les éleveurs se sentent plus sereins. De même, les performances techniques sont jugées bonnes, en particulier sur le nombre de sevrés. Le fonctionnement et l’entretien des cases ne posent globalement pas de problème. Aucun retour négatif n’est porté sur le sevrage, le comportement des truies et des porcelets, ou l’accessibilité à la mamelle quand la case est en position haute. Aucune blessure particulière n’est signalée. L’investissement est jugé globalement bon. De plus, l’analyse des données des performances techniques, issues de la gestion technique des troupeaux de truies, est effectuée pour 17 élevages équipés de cases pour 45 à 100 % des places en maternité, sur une période de 1 à 2 ans avant et après l’installation des cases. Il est observé une réduction du taux de pertes sur nés vifs de 14,7 % avant l’installation des cases ascenseur à 12,2 % après leur mise en place, et un gain net de 0,36 sevré par portée en tenant compte de l’augmentation de la prolificité sur la période de l’étude. L’analyse des performances techniques demeure complexe du fait de la taille de l’échantillon, de la diversité des ateliers et des conduites d’élevage. Reste le jugement des éleveurs qui estiment avoir plus de porcelets sevrés avec ce système.

Article rédigé d’après une conférence présentée aux 52^e Journées de la recherche porcine, à Paris, les 4 et 5 février 2020, Cases ascenseur : pratiques et performances en maternité, Kergourlay F., Kerguillec E., Langlois A.-S. et coll., chambres régionales d’agriculture de Bretagne, 52, 403-404.