REVUE
COMMUNAUTÉ VÉTÉRINAIRE
Auteur(s) : M. B.
Le cerf n’a jamais été domestiqué, mais constitue depuis toujours un gibier essentiel. Pour continuer à le chasser, les hommes du Néolithique l’auraient introduit dans de nouveaux écosystèmes. Tandis qu’avec l’essor de l’agriculture aurochs et bisons disparaissaient, il devenait l’animal emblématique de la forêt. Dans la continuité des cultes païens qui l’avaient érigé en figure sacrée, les chrétiens en ont fait un symbole de résurrection et le complice de Saint-Hubert pour la protection contre la rage. Condensé d’élégance et de noblesse, il a incarné la puissance sexuelle et sauvage. Les contributions artistiques, littéraires et scientifiques que croise ce numéro de la revue Billebaude explorent notre sensibilité contemporaine au grand cervidé, et, à travers lui, au vivant, comme l’explique l’ethnologue Charles Stépanoff. Autre éclairage, l’éthologue Georges Gonzales décrit le cycle de vie méconnu de l’animal qui, comme le chevreuil (voir ci-dessus), sait se faire discret au cœur des forêts.
Le Cerf, revue Billebaude, numéro 17, coédition Glénat-Fondation François Sommer, 23 x 30 cm, 96 pages, 19,90 €.