ÉDITO
Auteur(s) : CLOTHILDE BARDE
Fonctions : Rédactrice
Pas moins de 73 % des cadres ont des difficultés à concilier vie professionnelle et vie privée, selon les derniers chiffres de l’Insee (Institut national de la statistique et des études économiques). Pour 29 % d’entre eux, ce sont les longues journées de travail qui sont la principale source de difficultés, problématique que les vétérinaires connaissent bien avec l’obligation de permanence et de continuité des soins. En témoignent les appels reçus depuis de nombreuses années par l’association Vétos Entraide1 de confrères et consœurs en détresse, qui ont souvent du mal à mener de front vie familiale et vie professionnelle.
Or il semblerait que les nouveaux diplômés n’envisagent plus l’existence uniquement à travers le prisme professionnel. Dans un tel contexte, le recrutement peut être difficile pour certains métiers, comme celui de vétérinaire, en raison de la porosité entre travail et vie familiale. Par conséquent, afin de susciter un regain de motivation pour la pratique quotidienne chez les jeunes vétérinaires, des pistes de dynamisation de la profession, comme une implication plus forte dans le bien-être animal ou le One Health, pourraient être envisagées.
1. Voir le dossier de ce numéro en pages 30 à 35.