FORMATION MIXTE
Auteur(s) : par Olivier Samson
Cette méta-analyse montre que l’utilisation d’anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) lors de transfert embryonnaire augmente de 15% le taux de gestation comparativement à des animaux ne recevant pas d’AINS. L’efficacité de ces traitements est encore plus évidente lorsque la cathétérisation du col est difficile. En effet, les chercheurs observent alors 71% de gestation en plus comparativement chez les animaux traités.
Lors d’infection du parenchyme mammaire par E. coli, l’apoptose qui en résulte joue un rôle important dans la pathogénèse de la maladie. Dans le cadre de cette étude, des chercheurs ont montré que, dans un tel contexte, la sélénométhionine joue un rôle protecteur sur les cellules du parenchyme mammaire en diminuant l’apoptose, en activant des facteurs de stabilisation cellulaire et en supprimant les enzymes délétères induites par E. coli.
Les auteurs de ce travail de recherche montrent l’existence d’un lien entre la qualité du colostrum mesurée par un réfractomètre Brix et le statut métabolique de la mère en pré-partum. Ainsi, les vaches qui, avant le vêlage, présentent une boiterie modérée à forte ou une concentration sérique élevée en glutamate déshydrogénase et/ou en calcium ont un colostrum de mauvaise qualité (< 22% Brix). En revanche, les vaches qui ont un ratio élevé en protéinémie totale sérique / albuminémie sérique ont un colostrum de bonne qualité (> 22% Brix).
Cette étude montre qu’en traite robotisée, lorsqu’une mammite survient dans un quartier, la perte moyenne de lait sur une période de 36 jours est de 50,2 kg et 59,3 kg pour un quartier inflammé à l’avant et à l’arrière respectivement, et de 24,7 kg et 26,6 kg pour un quartier non inflammé à l’avant et à l’arrière, respectivement.