Les grands rendez-vous !

Jusqu’au 30 juin 2022, Emmanuel Macron endosse le costume de président de l’Union européenne. Un temps qui permet de faire avancer les dossiers chauds, dont des sujets vétérinaires, qui nécessitent un travail législatif. Réunions informelles, conférences, réunions de fonctionnaires ou d’experts, plusieurs rendez-vous sont inscrits à l’agenda de l’Agence nationale du médicament vétérinaire (Anses-ANMV), associant agences homologues, partenaires scientifiques et institutionnels. Un séminaire¹ sur les médicaments vétérinaires à base de plantes a permis aux différentes parties prenantes d’échanger sur les enjeux de la phytothérapie en médecine vétérinaire, et de sa prise en compte dans les processus réglementaires d’évaluation et d’autorisation. Cette problématique n’existe pas qu’en France. Dans d’autres pays européens aussi l’utilisation de produits à base de plantes chez les animaux est en plein essor et la réglementation inadaptée. Il faudra encore attendre 2027 pour espérer l’élaboration d’une proposition législative par la Commission européenne. En 2024 seulement, elle lancera une étude menée par un consultant externe pour préparer ce rapport. L’autorité ne compte pas accélérer son calendrier et le temps des institutions n’est pas toujours celui de la pratique. De son côté, l’ANMV poursuit sa sensibilisation en valorisant les résultats de ses travaux sur les médicaments vétérinaires à base de plantes. Elle compte par exemple préparer des dossiers LMR qui seront soumis à l’Agence européenne des médicaments (EMA). Toujours dans le cadre de la présidence française de l’Union européenne (PFUE), des experts de toute la communauté européenne se réunissent à Paris le 13 juin pour réfléchir aux besoins de recherche pour des pratiques d’élevage vertueuses. Ces événements labellisés « PFUE » ont au moins le mérite de faire avancer les discussions entre États membres. L’envers du décor des fabriques à compromis ?

Lire les pages 16 à 18 de ce numéro.

• 1. https://urlz.fr/iqLF