EDITO
Auteur(s) : Clothilde Barde
« La surveillance des maladies animales à travers le monde mériterait d’être améliorée », indiquent les conclusions du dernier rapport annuel de l’Organisation mondiale de la santé animale1 (OMSA). Or, détecter les maladies animales émergentes aussi précocement que possible est essentiel. En témoignent, par exemple, les excellents résultats obtenus après la mise en place de mesures de gestion sanitaire efficaces à la frontière franco-belge, à la suite de la détection rapide des tout premiers cas de peste porcine africaine en Belgique en 20182. À cet égard, afin d’améliorer les capacités de détection des maladies animales à l’échelle mondiale, une des mesures énoncées par l’OMSA consiste à investir dans la formation des pays membres. C’est déjà ce que propose en France l’École nationale des services vétérinaires en association avec France vétérinaire international (ENSV-FVI), véritable centre français collaborateur de l’OMSA3. En effet, d’après Nathalie Guerson, directrice de l’ENSV-FVI, « la synergie entre les activités d’expertise vétérinaire et de formation de l’ENSV-FVI a déjà permis d’obtenir des résultats prometteurs à l’international ». Et ce n’est que le début, car « l’aventure ne s’arrête pas là, ajoute-t-elle. Avec le développement d’un institut One Health, dans le cadre du plan de relance France 20304, l’objectif est de porter cette interdisciplinarité de la formation au niveau international ». Autant de projets d’envergure qui devraient permettre à la France de continuer à faire valoir son expertise vétérinaire à l’international.