FORMATION MIXTE
Auteur(s) : Par Olivier Samson
L’impact systémique des mammites subcliniques chez la vache laitière
Cette étude montre que la survenue d’une mammite subclinique chez la vache laitière Holstein a un impact systémique. En effet il existe une corrélation linéaire entre l’augmentation du nombre de cellules somatiques dans le lait et les marqueurs de l’inflammation et de l’oxydation systémiques comme l’haptoglobine et les protéines de la phase aiguë de l’inflammation.
Effets des différentes pratiques concernant l’alimentation lactée du veau laitier
Cette synthèse montre que donner des quantités importantes de lait aux veaux laitiers en présevrage (≥ 6 litres/ jour) a un effet bénéfique sur la croissance, réduit les signes comportementaux de faim et favorise le comportement locomoteur de jeu. L’ingestion importante de lait n’entraîne pas de diarrhée mais diminue la consommation de concentré. Ce qui peut être compensé par un sevrage progressif. La prise du lait à l’aide d’une tétine diminue la succion du nombril des congénères et les comportements oraux anormaux.
Intérêt de l’examen clinique des génisses laitières avant leur mise à la reproduction
Les auteurs prennent en compte trois paramètres afin de classer les génisses laitières avant leur mise à la reproduction : le poids vif (objectif : ≥ 55 % du poids adulte), la note d’état corporel (objectif : ≥ 3,5) et la présence d’un corps jaune. Les génisses classées à problème (c’est-à-dire ne remplissant aucun des trois paramètres) ont un risque significatif plus faible de réussite lors de la première insémination artificielle et d’être gestante dans les six premières semaines de mise à la reproduction.
Durée de l’impact de l’écornage sur le comportement des veaux laitiers
Dans cette étude, les veaux laitiers entre 4 et 10 jours d’âge sont écornés à l’aide d’un fer chaud sous anesthésie local et ils reçoivent une suspension orale de méloxicam. Malgré la prise en charge de la douleur le jour de l’écornage, les comportements normaux des veaux sont altérés par cette pratique au moins pendant 3 semaines, bien au-delà de la durée de prise en charge médicamenteuse de la douleur.