FORMATION MIXTE
Auteur(s) : Par Olivier Samson
Incidence du transfert colostral sur le veau laitier femelle de la naissance au sevrage
Les veaux femelles laitières dont le transfert passif d’immunité mesuré dans le sérum via un réfractomètre de Brix est mauvais (< 8,1%) ont dans les 90 premiers jours de vie 2 fois plus de risque d’avoir une pneumonie, 1,99 fois plus de risque d’être malade et 2,47 fois plus de risque de mourir que les veaux dont le transfert est excellent (≥ 9,4 %). Aussi un échec de transfert de l’immunité entraîne un gain moyen quotidien inférieur par rapport aux veaux dont le transfert est moyen (8,1-8,8 %), bon (8,9-9,3 %) ou excellent (≥ 9,4 %) (0,86 vs 0,90 kg/j).
Les voies de contamination de la paratuberculose en élevage laitier
Cette étude anglaise montre qu’en élevage laitier, le statut sérologique de la mère vis-à-vis de la paratuberculose est un facteur de risque majeur de contamination de sa descendance, et ce même si le veau ne reçoit pas de colostrum contaminé par Mycobacterium paratuberculosis. Aussi, un veau né d’une mère saine et recevant un colostrum non contaminé mais qui reste longtemps dans un box de vêlage sale (plus de 7 h) a un risque important d’avoir un test positif dans sa carrière laitière (test anticorps anti M. paratuberculosis dans le lait).
Effets de différents modèles d’allotement sur les maladies respiratoires des bovins à l’engraissement
Lorsque les jeunes bovins de boucherie sont allotés en plusieurs compartiments au lieu d’un seul (10 compartiments de 20 au lieu d’1 compartiment de 200) et regroupés dans ces compartiments par facteurs de risque de broncho-pneumonie (statut sanitaire de l’élevage d’origine, distance et temps de transport de l’élevage d’origine à l’élevage d’engraissement) plutôt que par homogénéité des poids, la propagation, l’incidence cumulative des maladies respiratoires et la quantité d’antibiotiques utilisée diminuent.
Incidence de la durée de la préparation au vêlage sur la santé de la vache laitière
Les vaches et génisses qui restent moins de 10 jours ou plus de 30 jours en préparation au vêlage ont une production laitière plus faible, un risque de maladies du post-partum plus élevé (rétention placentaire, métrite aiguë, mammite, fièvre de lait, déplacement de caillette à gauche) et un comportement altéré surtout avant vêlage (baisse d’activité, d’appétit et de rumination). Les auteurs conseillent de transférer les animaux en préparation au vêlage à 254 jours de gestation.