FORMATION MIXTE
Auteur(s) : Par Olivier Samson
Facteurs associés à la qualité du lait en début de lactation en traite robotisée
À l’échelle individuelle, les vaches à parité faible, dont la lactation précédente présentait un haut niveau de production laitière calculée sur 305 jours, ont un taux cellulaire du lait bas en début de lactation. À l’échelle du troupeau, la qualité du lait en début de lactation est associée à un haut niveau de production laitière calculée sur 305 jours sur la lactation précédente, une séparation des vaches en préparation du tarissement des autres vaches laitières, l’utilisation systématique d’obturateur intramammaire ainsi que d’antibiotique intramammaire hors lactation au tarissement, le logement des animaux dans le même groupe durant toute la durée du tarissement et la mise au robot le lendemain du vêlage.
Conséquences de l’exposition des ovocytes en maturation à des lipopolysaccharides
Chez les vaches laitières, l’exposition des ovocytes en maturation à des doses même faibles de lipopolysaccharides altère le développement embryonnaire précoce. Ces données montrent que les mammites subcliniques ou une infection non détectable ont un impact négatif sur la reproduction.
Associations entre le remplissage et la motilité ruminale post-partum et la fertilité chez la vache laitière
Dans cette étude, les paramètres du remplissage et de la motilité ruminale mesurés 8 jours post-partum ont un caractère prédictif de la fertilité supérieur à la mesure de la concentration des β-Hydroxybutyrate sanguin (seuil ≥ 1,2 mmol/l).
Multirésistance des parasites gastro-intestinaux chez les bovins en Nouvelle-Zélande
Les résultats de cette étude néo-zélandaise montrent clairement l’émergence de multirésistances chez les parasites gastro-intestinaux (résistances simultanées à l’oxfendazole, le lévamisole et les lactones macrocycliques) dans les élevages bovins intensifs. Les auteurs déplorent que malgré les années de conseils et de recommandations sur l’utilisation raisonnées des antiparasitaires internes, les pratiques des éleveurs n’ont pas changé et conduisent à l’inefficacité des outils thérapeutiques de contrôle des strongles gastro-intestinaux.