EDITO
Auteur(s) : Sarah André
Alors que la responsabilité sociétale des entreprises (RSE) fait pleinement parler d’elle dans de nombreux secteurs d’activité, ces trois lettres commencent à pointer le bout de leur nez dans le paysage vétérinaire. Mais que cachent-elles ? Notion encore sujette à controverse, la RSE tient compte de l’inclusion des volets sociaux et environnementaux au sein d’une entreprise ; et dispose désormais d’un cadre législatif et réglementaire en France1. Bien que ce concept pâtisse d’une faible popularité auprès des établissements de soins vétérinaires, ces derniers mènent tout de même des actions qui rentrent totalement dans ses thématiques ... et qui mériteraient d’être plus mises en avant !
La gestion des déchets ou encore la valorisation des compétences des salariés sont tout autant d’exemples de sujets qui émergent des structures vétérinaires. Néanmoins, le manque de temps ou encore le coût restent des freins au développement d’une politique socialement responsable. Les jeunes générations s’emparent de la question puisque ces constats sont issus d’un récent travail de thèse d’exercice vétérinaire2.
À l’heure où la pénurie de vétérinaires est pesante et où le concept One Health est au cœur de bien des problématiques, ne serait-ce pas l’occasion idéale pour conquérir la RSE ? Alors, par quel versant gravir la montagne ? Des outils de normalisation et de standardisation sont déjà disponibles. La RSE dans les structures vétérinaires n’en est qu’à son prologue… un grand travail reste à accomplir pour écrire la suite de l’histoire.