Études
FORMATION MIXTE
Auteur(s) : Par Olivier Samson
Effet du décalage de l’administration par voie orale de calcium en post-partum chez la vache laitière haute productrice
Cette étude montre que chez les animaux l’administration décalée dans le temps de bolus de calcium par voie orale 48 h et 72 h post-partum ne modifie pas les concentrations sanguines de calcium, ni l’incidence de maladies du post-partum par rapport à une administration 0 h et 24 h post-partum ou pas de bolus. Seules les vaches en troisième lactation produisent plus de lait les premières semaines lorsque l’administration de bolus est retardée.
Bénéfices de la supplémentation en vitamine D3 et en calcium lors de stress thermique chez la vache laitière
Les apports de vitamine D3 (3 764 UI/kg M.S.) et de calcium (0,97 % de la ration) à des concentrations élevées dans la ration des vaches laitières permettent de limiter l’impact négatif d’un stress thermique chaud sur le temps de couchage et le rythme circadien.
Effets de la vaccination des taurillons charolais nés en France, engraissés en Italie
Les taurillons charolais vaccinés en France notamment contre la diarrhée virale bovine (BVDV pour bovine viral diarrhea virus), le virus respiratoire syncytial bovin (BRSV pour bovine respiratory syncytial virus) et Mannheimia haemolytica reçoivent moins de traitement antibiotique en atelier d’engraissement en Italie, ont un meilleur gain moyen quotidien, un poids de carcasse supérieur et sont abattus plus jeunes. En revanche, la vaccination des taurillons charolais à leur arrivée en Italie n’est pas bénéfique.
Impact des mycotoxines dans l’alimentation des vaches laitières
Cette étude montre qu’il existe une corrélation entre le niveau de contamination de la ration par les mycotoxines produites par Fusarium (Beauvericin, Enniatins et Siccanol) et le niveau des cellules somatiques du lait des primipares. Les niveaux de contamination sont d’autant plus élevés que l’ensilage de maïs est important dans la ration. Les manques d’énergie et de protéines dans la ration des multipares expliquent selon les auteurs les mauvaises performances reproductives.