LES GESTES
Généralités, connaissances et gestes de base
Auteur(s) : Bérénice Decaudin*, Charly Pignon**
Fonctions :
*(DE NAC)
**(Dipl. ECZM small mammals)
ENVd’Alfort
7, avenue du Général de Gaulle
94700 Maisons-Alfort
La mise en place d’une sonde nasogastrique permet de réalimenter et d’administrer un traitement aisément à un lapin malade ou en convalescence.
La plupart des maladies affectant le lapin conduisent à une anorexie et à un arrêt du transit qui s’auto-entretiennent. Il convient donc, en plus de traiter la cause initiale, de veiller à la reprise du transit en assurant une analgésie, une réhydratation et une réalimentation adaptées. Généralement, nourrir les lapins à la seringue pendant quelques jours se révèle suffisant. Il arrive cependant qu’un temps de réalimentation assistée plus long soit nécessaire, ou qu’une douleur buccale (par exemple, malocclusion dentaire, fracture mandibulaire) ou une gêne mécanique (dysphagie, paralysie faciale, etc.) compromette l’alimentation par voie orale [1]. Dans ce cas, la pose d’une sonde naso gastrique est parfois une solution alternative intéressante pour subvenir aux besoins alimentaires du lapin. Cela permet aussi de lui administrer des médicaments par voie orale, ce qui apparaît nettement moins stressant que par voie intramusculaire ou sous-cutanée.
Le sondage nasogastrique est généralement bien toléré par le lapin, mais conduit parfois à l’apparition d’une rhinite transitoire, pendant deux à trois jours, après le placement de la sonde.
La technique de pose d’une sonde nasogastrique chez le lapin est semblable à celle employée chez le chien ou le chat. Cependant, une attention particulière doit être portée à la localisation de la sonde, qui peut facilement passer dans la trachée.
Conflit d’intérêts : Aucun