Que sait-on du lien entre maltraitance humaine et animale ? - Le Point Vétérinaire n° 389 du 01/10/2018
Le Point Vétérinaire n° 389 du 01/10/2018

MALTRAITANCE

Éthique

Auteur(s) : Oriane Talabart*, Denise Remy**

Fonctions :
*VetAgro Sup
Campus vétérinaire
de Lyon
1, avenue Bourgelat
69280 Marcy-l’Étoile

Les violences envers les animaux et les humains semblent faire partie d’un ensemble de comportements déviants qui peuvent avoir des causes communes, et qui sont donc susceptibles d’être associés, sans qu’il existe un lien de cause à effet entre les deux.

La maltraitance est un ensemble de mauvais traitements et/ou de carences, qui s’établit parfois insidieusement dans le cadre d’une relation déséquilibrée de pouvoir ou de dépendance, envers une personne vulnérable ou un animal. Le champ des actes maltraitants est défini indépendamment de l’intention de l’auteur, par rapport aux effets qu’ils produisent sur la victime. Les actes maltraitants sont de nature variée. Ils se divisent en violence physique ou psychologique, en atteintes sexuelles et en négligence. Plus la relation de dépendance entre la victime et l’agresseur est forte, plus les actes de négligence, active ou passive, prennent de l’importance. Concernant les enfants et les animaux, tout manquement aux besoins essentiels, qu’ils soient physiques ou émotionnels, constitue potentiellement une situation de maltraitance. Notons que le fait de maltraiter ou de menacer de maltraiter un animal constitue une violence émotionnelle à l’égard des individus ayant une relation privilégiée avec cet animal (Loring, Bolden-Hines, 2004). Les maltraitances surviennent dans divers contextes (cadre familial le plus souvent, mais aussi institutionnel ou communautaire). De multiples facteurs culturels et sociaux interviennent et il est illusoire d’établir une liste de comportements maltraitants valable dans toutes les circonstances.

Les maltraitances, humaines comme animales, sont un fardeau pour la société : elles dégradent la qualité de vie des individus, de manière parfois sévère et durable. La prévention et la détection des maltraitances sont donc un enjeu majeur pour l’amélioration du bien-être humain et animal (photo 1).

L’idée que la violence engendre la violence, et que les victimes sont plus susceptibles de redevenir victimes, ou de devenir auteurs d’actes de violence, est un lieu commun dans les milieux populaires mais aussi scientifiques. Elle est souvent présentée comme une évidence dans les médias et des ouvrages de psychologie (Kaufman, Zigler, 1987). Ce lien, progressivement établi comme une vérité générale, a donné lieu à de nombreuses études. Aujourd’hui, il est la plupart du temps admis et justifie même l’adoption de textes de loi visant à une meilleure détection et prévention des maltraitances humaines. Aux États-Unis notamment, de nombreuses associations, membres de la National Link Coalition (Coalition nationale sur le lien), sont très actives pour la reconnaissance et la promotion du lien. La communauté vétérinaire possède un rôle clé dans cette chaîne de protection des hommes et de promotion du bien-être : elle est en première ligne pour détecter les mauvais traitements infligés aux animaux. Cependant, que sait-on réellement de la relation entre les violences faites aux animaux et celles faites aux hommes ?

Dans les années 1980, déjà, des auteurs ont mis en évidence la nécessité d’une méthodologie rigoureuse et uniformisée pour étudier le sujet complexe et sensible qu’est le lien entre maltraitance humaine et animale (Felthous, Kellert, 1987). De trop nombreuses disparités entre les études sont un frein à l’interprétation globale des résultats : bien que les publications soient nombreuses, le niveau de preuves disponibles sur le lien est faible. En effet, en ce qui concerne la qualité des études à l’échelle individuelle, la méthodologie employée n’est pas systématiquement en accord avec les objectifs de l’auteur, et peut présenter de nombreux défauts. Lorsque ces études sont considérées de façon globale, il apparaît qu’elles sont majoritairement observationnelles, disparates et que leurs conclusions sont très variables. La suite de cet article précisera quels points sont établis et lesquels sont encore à éclaircir.

Un individu maltraitant des animaux au cours de son enfance est-il plus enclin à commettre des violences envers les êtres humains par la suite ?

Un individu maltraitant des animaux au cours de son enfance est plus enclin à commettre des violences envers les êtres humains par la suite : cette affirmation fait partie des plus intuitives à propos du lien entre maltraitance humaine et animale. De nombreuses études de différentes natures (dont quelques études prospectives) l’étudient, et leurs résultats appuient l’existence d’un lien entre cruauté animale dans l’enfance et comportements violents à l’âge adulte. Plus les violences physiques envers les animaux durant l’enfance sont répétées et sévères, meilleure est leur valeur prédictive vis-à-vis de la condamnation pour des actes de violences interpersonnelles dans le futur. Il convient cependant d’émettre des réserves sur plusieurs points :

- les populations étudiées sont souvent particulières (individus devenus criminels, victimes d’abus, etc.) ;

- la cruauté animale est mal définie, et le plus souvent de manière binaire (avoir ou non été cruel envers un animal). De plus, ce sont les comportements violents ou antisociaux qui sont étudiés, et non les maltraitances à proprement parler ;

- le croisement de plusieurs sources est rare. Lorsque les auteurs s’appuient sur l’étude des casiers judiciaires, le risque est important d’omettre un certain nombre de comportements. A contrario, interroger les individus directement expose à la déformation de la réalité, volontaire ou non ;

- le lien mis en évidence existe aussi pour la délinquance ou les crimes non violents.

Le lien entre la perpétration d’actes de cruauté envers les animaux durant l’enfance et la maltraitance humaine à l’âge adulte n’est donc pas établi dans la population générale, mais il est possible de supposer, dans le cas d’actes de cruauté répétés ou sévères, qu’il existe une association avec des comportements délictueux ou criminels, qui peuvent être violents ou non. Le cas particulier de la zoophilie semble avoir une meilleure valeur prédictive des violences interpersonnelles répétées. Des études prospectives menées sur des enfants issus de la population générale et mesurant la maltraitance animale de manière standardisée et précise sont nécessaires pour établir un lien spécifique avec la maltraitance humaine. Les travaux que les auteurs ont analysés fournissent des informations parcellaires, notamment à cause des méthodes de mesure, variées et peu précises.

Les individus qui maltraitent des animaux sont-ils plus enclins à maltraiter conjointement des êtres humains ?

Les individus qui maltraitent des animaux sont plus enclins à maltraiter conjointement des êtres humains : cette seconde affirmation est également fréquemment rencontrée, et la plupart des études qui s’y intéressent mettent en évidence une association entre les maltraitances humaines et animales. Bien qu’elles présentent toutes des limites importantes (échelles de mesure variées, populations particulières, méthodes d’analyse des données pas toujours adaptées, etc.), elles offrent une vision globale de la situation en adoptant le point de vue des victimes, mais aussi des auteurs de maltraitances humaines. Plusieurs études s’intéressent aux maltraitances dans leur globalité, et pas uniquement aux abus physiques ou sexuels, et prennent en considération des éléments contextuels.

À l’image des résultats concernant le lien entre la maltraitance animale dans l’enfance et la maltraitance humaine à l’âge adulte, les résultats sont en demi-teinte : il semble qu’un adulte agressif ou négligent envers les animaux a plus de risques non seulement d’être violent envers des individus, mais aussi de commettre des délits ou des crimes non violents. Il faudrait une littérature plus complète sur le sujet, en considérant des individus ayant un historique de violence non pas envers les humains, mais plutôt envers les animaux. Il serait aussi souhaitable d’interroger ces individus directement (sans passer par le biais de leurs victimes ou de leurs casiers judiciaires). De plus, maltraitance n’est pas synonyme de violence physique : très peu d’études s’intéressent aux maltraitances dans leur globalité.

Dans le cadre des violences conjugales en particulier, la maltraitance envers les animaux (de compagnie, en général) peut constituer en elle-même une forme de maltraitance envers les humains (encadré 1).

Les enfants vivant dans un foyer où sévissent des violences domestiques ou conjugales sont plus exposés à la maltraitance animale. De plus, l’utilisation d’un animal de compagnie comme moyen de pression ou de contrôle lors de maltraitance humaine est fréquente. La maltraitance d’un animal de compagnie est source de détresse pour les membres du foyer, qu’ils soient victimes directes de l’agresseur (cas de la femme victime de violences conjugales) ou seulement exposés aux maltraitances. La maltraitance d’un animal de compagnie est donc une méthode à part entière de maltraitance humaine qui s’exerce le plus souvent au sein d’un foyer violent. L’agresseur de l’animal peut être l’agresseur classique (souvent un adulte) ou bien un enfant du foyer. La maltraitance émotionnelle est d’autant plus sévère que l’animal est valorisé par la victime et possède un statut de membre du foyer.

Doit-on suspecter un auteur de maltraitance animale d’avoir été ou d’être victime de maltraitance humaine ?

Un dernier type de lien est couramment évoqué : doit-on suspecter un auteur de maltraitance animale d’avoir été ou d’être victime de maltraitance humaine ? Les enfants exposés à la violence domestique sont plus enclins à commettre des actes de cruauté envers les animaux. Ce lien est exploré surtout en ce qui concerne les violences physiques volontaires, l’influence de la sévérité et de la fréquence de ces comportements n’étant que peu étudiée. Sur diverses populations (délinquants, écoliers, étudiants, détenus, enfants de femmes victimes de violences conjugales), la cruauté envers les animaux, surtout lorsqu’elle est répétée, est associée à l’exposition aux violences domestiques et à la maltraitance (photo 2). Cependant, elle est également associée au fait d’être témoin de cruauté envers les animaux, cruauté exercée par un membre du foyer ou non (cercle d’amis chez les enfants d’âge scolaire, notamment).

Malgré ces éléments, la maltraitance animale par un enfant ne peut pas être considérée comme un bon indicateur de maltraitances (tous types confondus : abus physiques, émotionnels, sexuels, négligence, etc.), surtout lorsqu’elle est considérée de manière isolée. Bien qu’une association soit présente entre des actes de cruauté envers les animaux et l’exposition aux violences domestiques, au harcèlement et à divers types d’expériences aversives, elle n’est actuellement pas bien caractérisée. De nombreux facteurs de confusion ne sont pas écartés et l’influence, par exemple, du type de cruauté, de l’âge de l’enfant lors de sa mise en place, de la sévérité et de la fréquence des maltraitances n’est pas correctement établie.

L’association de plusieurs facteurs

Ces liens ne préjugent en rien d’une possible relation de cause à effet (encadré 2). Il existe plusieurs hypothèses pour les expliquer. Certaines sont plus plausibles que d’autres, cependant aucune n’est définitivement prouvée ni définitivement écartée. La mise en place des comportements maltraitants, et en particulier des violences physiques, repose sur l’association de plusieurs facteurs :

- contexte difficile (maltraitances au sens large, absence d’éducation et de bienveillance) ;

- apprentissage, en particulier par imitation ;

- déficiences psychiques (absence de contrôle de soi ou d’empathie, personnalité antisociale) ;

- traits de caractère pathologiques lorsqu’ils sont poussés à l’extrême (hostilité, insensibilité, agressivité, etc.).

L’hypothèse d’évolution progressive de l’animal vers l’homme n’est pas soutenue par un corpus d’études suffisant. Au contraire, il existe de nombreux travaux infirmant cette théorie de la graduation. En particulier, aucune étude n’établit que les violences envers les animaux précèdent généralement les violences envers les humains, alors qu’il est prouvé que la cruauté envers les animaux est associée non pas uniquement aux crimes violents envers les humains, mais aussi aux crimes non violents. À la lumière des travaux actuels, il semble judicieux de considérer que la cruauté envers les animaux et celle envers les humains sont deux comportements déviants, qui sont fréquemment associés, mais que cette association n’est pas exclusive et s’inscrit dans un cadre plus large : c’est la théorie de la généralisation de la déviance. Il est impossible d’associer la cruauté envers les animaux à un trouble comportemental en particulier, ou d’associer un trouble à la violence future envers les hommes. Les causes de ces deux comportements sont multiples : certaines sont communes, d’autres non. Le défaut majeur des études publiées à ce propos est l’abondance de publications qui s’intéressent aux violences physiques et sexuelles, et la relative absence de travaux considérant les violences émotionnelles ou la négligence.

La place et l’attitude des vétérinaires vis-à-vis de la maltraitance animale

La place et l’attitude des vétérinaires vis-à-vis de la maltraitance animale, ainsi que leur connaissance du lien, ont été investigués par plusieurs auteurs, en particulier dans des pays anglophones (États-Unis, surtout). Les vétérinaires interrogés sont exposés à la cruauté animale et se sentent en très large majorité concernés par cette problématique. Ils montrent aussi de l’intérêt pour le lien avec la maltraitance humaine tel qu’il est propagé par les associations comme la National Link Coalition aux États-Unis. Ils restent cependant mal informés sur la nature de ce lien et considèrent en majorité que ce n’est pas leur rôle de s’intéresser à la maltraitance humaine lorsqu’ils détectent un cas de maltraitance animale. Le manque de formation semble être un frein plus important que le secret professionnel pour le signalement des maltraitances humaines et animales, même dans les situations où les vétérinaires souhaitent agir ou se sentent le devoir de le faire.

Aux États-Unis, la plupart des États accordent aux vétérinaires l’immunité pour le signalement de maltraitances. D’après l’American Veterinary Medical Association, tous les cas et suspicions doivent être signalés, indépendamment de la législation en vigueur, même lorsque le vétérinaire ne bénéficie pas d’une immunité en cas d’erreur. Cette association publie un article établissant des lignes de conduite (Arkow et coll., 2011) en cas de suspicion de maltraitance animale selon la juridiction (obligation de déclaration, immunité, ou absence de réglementation), et fournit les outils pour agir (contact des agences auprès desquelles effectuer la déclaration, notamment). Au Royaume-Uni, c’est le Royal College of Veterinary Medicine que les praticiens sont appelés à contacter. La politique y est cependant plus modérée, les vétérinaires sont encouragés à éduquer les propriétaires et à ne signaler que les cas graves, comme en Europe ou en Nouvelle-Zélande. Le respect du secret professionnel prévaut alors dans les cas peu sévères. La violation de ce secret auquel les vétérinaires sont tenus peut en effet faire craindre une dégradation du bien-être animal. Si les associations pour le bien-être animal et les vétérinaires étaient tenus de déclarer aux services sociaux toute suspicion de maltraitance animale, les propriétaires éviteraient certainement de consulter (Piper, Myers, 2006).

Les vétérinaires sont généralement conscients de l’existence d’un lien entre maltraitance humaine et animale, mais, comme souligné précédemment, ils ne maîtrisent pas sa nature. N’étant pas formés à la détection des maltraitances humaines ou à la prise en charge des victimes, il n’est pas certain qu’ils soient de bons interlocuteurs. L’association The Links Group, qui a pour objectif de promouvoir sa vision du lien entre maltraitance humaine et animale, propose des lignes de conduite à destination des vétérinaires. La position de l’association est qu’il existe une corrélation forte entre ces deux formes de maltraitance, et que les maltraitances envers les animaux sont un signe d’appel très important pour l’existence de maltraitances humaines. Elle préconise aux vétérinaires de poser systématiquement la question en cas de doute, même si cela paraît indiscret, puis de confirmer la personne dans son statut de victime en cas de réponse positive, sans porter de jugement. Il est ensuite important de tenir un dossier détaillé pour documenter le cas en vue d’éventuelles poursuites judiciaires, puis de référer au plus vite les cas aux autorités compétentes, sans s’impliquer outre mesure (Mills, 2014). Il pourrait cependant être judicieux pour les vétérinaires de mettre en place des procédures de prise en charge des animaux, notamment pour les femmes souhaitant quitter leur foyer (Bond, Lawrie, 2004).

Les vétérinaires sont susceptibles d’être confrontés aux maltraitances humaines et animales : il est important qu’ils en considèrent la diversité, les causes possibles, et les conséquences pour la santé animale et humaine. Bien qu’il soit difficile pour le praticien d’intervenir en cas de suspicion, il est souhaitable d’initier un dialogue avec le propriétaire. En cas de forte suspicion ou de maltraitance animale sévère, il est important de documenter le cas avant de le référer. Les maltraitances animales isolées ne représentent cependant pas une garantie qu’il existe des maltraitances humaines. Il peut s’agir d’un signe d’appel d’exposition à la maltraitance (en être témoin ou la subir) et de dysfonctionnement du cercle familial, surtout dans un contexte social défavorisé, en cas de situation familiale difficile, ou de troubles psychologiques connus chez un individu. Face à des maltraitances humaines avérées, le vétérinaire n’est pas tenu au secret professionnel : la passivité constitue de la non-assistance à personne en danger.

Conflit d’intérêts

Aucun.

ENCADRÉ 1
À propos des auteurs de violences conjugales

Les témoignages de femmes victimes de violences conjugales recrutées en centre d’hébergement mènent à estimer la maltraitance animale dans les foyers violents entre 20 et 40 %. Lorsque des femmes de la population générale sont utilisées comme témoins, les résultats soutiennent l’hypothèse que la prévalence de la maltraitance animale est nettement plus élevée dans les foyers violents : la prévalence parmi les témoins oscille entre 5 et 20 %. Interroger les agresseurs directement mène à la conclusion que parmi les auteurs de violences domestiques, une proportion plus importante que dans la population générale a commis des actes de cruauté animale à l’âge adulte. Cela n’autorise cependant pas à conclure que l’agression des animaux est prédictive d’agressions interpersonnelles, d’autant plus que la chronologie entre les différents actes de maltraitance est rarement établie.

La relation entre l’agresseur et l’animal semble influencer la prévalence de la maltraitance animale (violences physiques, mais aussi manque de soins et violences émotionnelles) dans un foyer violent. Même s’il ne peut être exclu que certains facteurs démographiques ou contextuels peuvent avoir une influence sur le lien entre maltraitance humaine et animale, il semble que le sens ou l’amplitude du lien n’est pas fortement modifié.

ENCADRÉ 2
Qu’est-ce qui est établi concernant le lien entre maltraitance humaine et maltraitance animale ?

Les auteurs tiennent à mettre l’accent sur le manque d’études utilisant des méthodes de mesure comparables entre elles, exploitant des sources fiables ou la comparaison de sources multiples, s’intéressant à la population générale plutôt qu’à des populations particulières, et considérant les maltraitances dans leur globalité. Il est cependant possible de relever quelques points bien établis :

- les individus qui commettent dans l’enfance des violences physiques répétées et sévères envers les animaux ou de la zoophilie semblent plus enclins à adopter par la suite des comportements délictueux ou criminels de nature violente ou non ;

- les individus qui maltraitent des animaux à l’âge adulte ont plus de risques d’adopter des comportements délictueux ou criminels de nature violente ou non ;

- la maltraitance des animaux de compagnie peut être une méthode de maltraitance humaine à part entière, selon la qualité de la relation entre l’animal et la victime.

Les enfants victimes de maltraitances sont plus enclins à commettre des actes de cruauté envers les animaux. Il n’est toutefois pas possible d’affirmer qu’un enfant ayant commis un acte de cruauté envers un animal est maltraité : des études plus poussées sur les modalités de cette cruauté sont nécessaires pour que ce facteur puisse être utilisé comme indicateur.