Fiche de synthèse

Étiopathogénie des œdèmes pulmonaires non cardiogéniques

L’œdème non cardiogénique résulte d’une augmentation de la perméabilité de la barrière alvéolo-capillaire,

parfois associée à une élévation de la pression hydrostatique capillaire.

Le poumon possède de multiples mécanismes de défense

pour lutter contre l’œdème. Une fois que ces dispositifs sont dépassés, le liquide commence à s’accumuler dans la lumière alvéolaire.

Les causes d’œdème pulmonaire non cardiogénique sont extrêmement variées

Il est nécessaire de distinguer les causes neurogéniques, respiratoires postobstructives, inflammatoires, les accidents de noyade et d’autres phénomènes plus anecdotiques.

Les œdèmes pulmonaires neurogéniques sont secondaires à des atteintes du système nerveux central,

mais leur pathogénie exacte reste encore aujourd’hui indéterminée.

L’œdème pulmonaire postobstructif survient

lorsque la perméabilité des voies respiratoires supérieures est compromise.

Œdèmes pulmonaires non cardiogéniques : outils diagnostiques et prise en charge thérapeutique

La maladie peut apparaître chez des animaux de toute espèce,

de toute race, de tout âge et des deux sexes, avec une présentation clinique souvent non spécifique.

La prise en charge consiste

en l’établissement du diagnostic d’œdème pulmonaire, en la différenciation entre une cause cardiogénique et une cause non cardiogénique, et, enfin, en la mise en évidence de l’origine sous-jacente.

L’exploration d’un œdème non cardiogénique comprend

le recueil d’une anamnèse précise, un examen clinique rigoureux et la mise en place d’examens complémentaires raisonnés.

Une stabilisation rapide de la fonction respiratoire

est une priorité absolue.

Découvrir la cause de l’œdème non cardiogénique est nécessaire

afin d’instaurer une thérapeutique spécifique et adaptée au mécanisme pathologique à l’origine des lésions pulmonaires.