FICHE DE SYNTHÈSE
Dossier
→ Les importations ou voyages de chiens et de chats en situation d’illégalité sont fréquents et proviennent majoritairement de l’Union européenne.
→ Le dispositif de suivi des animaux mordeurs/griffeurs sains ne peut pas être correctement appliqué, car ces événements sont trop fréquents, d’après les vétérinaires, surtout lorsqu’il s’agit de chats.
→ Si quelques écarts par rapport à la réglementation relative à la rage sont observés, dans la majorité des cas les vétérinaires possèdent de bonnes connaissances sur le sujet et sont capables de réaliser leur propre analyse de risque.
→ Le risque rabique persiste dans la population française, à un niveau faible, du fait de l’exposition des voyageurs à l’étranger et des importations de carnivores domestiques infectés.
→ Le risque rabique lié aux chiroptères présents en France métropolitaine et infectés par des Lyssavirus apparaît tout à fait négligeable.
→ L’information des Français, surtout des populations à risque (voyageurs, métiers exposés), demeure nécessaire afin d’éviter les comportements à risque et de favoriser la mise en place de mesures préventives (vaccination si nécessaire).
→ Les vétérinaires ont un rôle essentiel à jouer dans la prévention de ce risque en agissant sur le volet animal : conseils et mise en place des mesures réglementaires pour les animaux voyageurs, déclaration des suspicions cliniques de rage et des importations illégales, suivi des animaux mordeurs/griffeurs sains.
→ Les praticiens doivent maintenir une vigilance vis-à-vis de la rage, car ils sont souvent en première ligne pour détecter les cas d’infection rabique animale survenant en France.
→ Dans le contexte français actuel, il est indispensable d’associer des éléments cliniques à des éléments de l’historique de l’animal (voyage ou provenance, contacts, vaccination) pour étayer une suspicion clinique de rage.
→ En matière de rage animale, la gestion d’un cas sur le territoire français passe par une coopération étroite entre les services vétérinaires (dont les praticiens), les services de santé publique et les laboratoires de référence, afin de gérer de façon efficace les populations humaines et animales exposées.
→ Lors de la survenue d’un cas de rage, les vétérinaires ont un rôle essentiel de communication à jouer auprès des propriétaires de chiens et de chats et peuvent aussi contribuer à identifier les animaux ou les personnes entrés en contact avec l’animal infecté.