FICHE DE SYNTHÈSE
Dossier
→ Les épillets migrants sont les inflorescences des graminées qui migrent dans les cavités et perforent les tissus.
→ Les races canines de grande taille, et notamment les chiens de chasse, sont surreprésentées avec une prédominance de l’incidence en fin de printemps et durant l’été.
→ Des signes cliniques suraigus sont observés après l’inhalation, comme des éternuements ou une toux.
→ Les abcès et les sinus de drainage entraînent des signes cliniques chroniques.
→ Les signes cliniques sont protéiformes, pouvant être frustes comme extrêmement sévères (état de choc septique).
→ Les différentes modalités d’imagerie sont indispensables à la prise en charge des épillets.
→ Les épillets ne sont pas toujours visibles, c’est pourquoi il est important de savoir identifier les signes indirects permettant de suspecter leur présence.
→ Dans les régions endémiques, un examen clinique rigoureux est nécessaire à la détection de ces épillets, suivi d’un ou de plusieurs examens d’imagerie.
→ Le scanner est indiqué en cas de localisation intranasale, thoracique ou sous-lombaire.
→ L’échographie permet d’identifier un corps étranger observé au scanner et peut être utilisée lorsqu’une localisation superficielle est suspectée.
→ La prise en charge des corps étrangers respiratoires peut, dans la plupart des cas, être effectuée à l’aide de techniques endoscopiques, même chez le chat.
→ Les techniques chirurgicales mini-invasives échoguidées sont à privilégier.
→ Une intervention chirurgicale peut se révéler nécessaire dans certains cas où le corps étranger est inaccessible par les techniques mini-invasives.
→ Le pronostic de récupération après le retrait du corps étranger est très bon dans la majorité des cas, exception faite des corps étrangers sous-lombaires qui présentent un risque de récidive d’abcès plus élevé.