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FICHE DE SYNTHÈSE
Dossier
→ Chez le chat, l’obstruction urétrale peut être consécutive à un bouchon muqueux, à un ou des urolithes, ou à une cause inconnue.
→ La prise en compte des critères épidémiologiques, cliniques et paracliniques est incontournable pour déterminer la cause de l’obstruction.
→ Le risque de nouvelle obstruction, élevé dans l’espèce féline, est secondaire à une récidive de la cause initiale ou à une complication liée à d’autres affections.
→ La mise en place d’une prise en charge multimodale (médicale, alimentaire et environnementale) permet de limiter le risque de réobstruction.
→ L’urétrographie, lorsqu’elle est accessible, est l’examen de choix pour explorer un phénomène réobstructif.
→ L’urétrostomie périnéale doit être réalisée en abouchant l’urètre situé juste proximalement aux glandes bulbo-urétrales à la peau dans la région périnéale.
→ La pose d’une sonde et la mise en traction du pénis, caudalement puis en position latérale, dorsale ou ventrale, facilite la visualisation et la dissection tout au long de la procédure.
→ La libération des attaches péniennes latérales (muscles ischio-caverneux) et ventrales (ligament ventral du pénis) est indispensable pour assurer une bonne mobilisation de l’urètre. Cela peut être vérifié en passant l’index entre la symphyse ischio-pubienne et l’urètre.
→ L’anastomose cutanéo-muqueuse doit être effectuée de manière parfaitement apposante, avec un fil monofilament résorbable.
→ La réalisation d’une gouttière d’anastomose de 1,5 à 2 cm de long est importante pour limiter le risque de souillure urineuse cutanée, d’autant plus qu’elle a tendance à se rétracter.
→ Le rinçage de la plaie sans retirer les caillots, l’application de vaseline ou de povidone iodée après le rinçage de la plaie, le remplacement de la litière par du papier pendant quinze jours et le port d’une collerette sont indispensables pour prévenir les complications de la plaie.
→ La cause la plus fréquente de sténose postopératoire est une erreur technique liée à un défaut de mobilisation de l’urètre ou d’apposition cutanéo-muqueuse.
→ L’urétrostomie prévient les phénomènes d’obstruction urétrale, mais pas toujours les signes cliniques d’uropathie (dysurie, strangurie).
→ Les recommandations de base lors d’urolithiase chez le chat sont de prescrire une alimentation humide, de fractionner les repas, de lutter contre le surpoids et d’ajuster certains paramètres selon la nature des cristaux.
→ Les recettes Barf (pour biologically appropriate raw food) à base d’os charnus sont à proscrire car elles contiennent trop de minéraux.
→ Une ration ménagère ou mixte, bien équilibrée et adaptée, est une option très efficace lors d’urolithiase, en particulier en cas de récidive. C’est une excellente solution alternative pour les chats qui refusent l’aliment industriel seul ou souffrent d’une autre maladie.
→ Bien connaître les facteurs de risque d’urolithiase permet d’identifier les chats nécessitant une consultation de nutrition préventive.
