LA DÉMARCHE DIAGNOSTIQUE EN TOXICOLOGIE VÉGÉTALE - Le Point Vétérinaire n° 446 du 01/10/2023
Le Point Vétérinaire n° 446 du 01/10/2023

RUMINANTS

Toxicologie

Auteur(s) : Meg-Anne Moriceau*, Gilbert Gault**, Martine Kammerer***

Fonctions :
*Centre antipoison animal
et environnemental
de l’Ouest (Capae-Ouest)
Oniris
101 route de Gachet
44300 Nantes
**Centre national d’informations
toxicologiques vétérinaires (CNITV)
1 avenue Bourgelat
69280 Marcy-l’Étoile
***Capae-Ouest

Une démarche diagnostique rigoureuse permet de se poser les bonnes questions face à une suspicion d’intoxication par les plantes chez les ruminants (bovins, ovins, caprins).

Ce premier volet présente les principaux aspects de la démarche diagnostique en toxicologie végétale, repris et adaptés principalement d’une série d’articles proposée par Puyt et ses collaborateurs en 1981 [3, 4, 5]. En effet, si les connaissances sur les plantes ont pu évoluer en plus de 30 ans, la démarche pour diagnostiquer une intoxication végétale demeure sensiblement la même. Elle s’appuie notamment sur un recueil complet des données épidémiologiques et cliniques du cas traité, afin d’orienter les investigations vers des plantes en particulier ou à l’inverse d’en écarter d’autres. Certains examens de laboratoire permettent ensuite d’affiner ce diagnostic.

L’ENQUÊTE ÉPIDÉMIOLOGIQUE, POINT DE DÉPART DES INVESTIGATIONS

Face à toute suspicion d’intoxication végétale, le praticien doit se poser plusieurs questions.

1. Circonstances de l’intoxication supposée

Avant tout, il convient de distinguer une exposition au pâturage (consommation d’une plante fraîche, sur pied ou coupée) ou via le fourrage (foin ou ensilage contaminé par la plante sèche). De nombreux facteurs extrinsèques peuvent favoriser les intoxications par les végétaux chez les ruminants, en lien avec la plante elle-même, les conditions climatiques ou les interventions humaines (encadré 1). Ils sont donc à prendre en compte dans le recueil des commémoratifs de chaque cas.

Intoxication au pâturage

Ce type d’intoxication est généralement suspecté lors de la survenue brutale d’un épisode clinique au sein d’un troupeau, chez quelques animaux auparavant en bonne santé apparente. Ainsi, lors d’une suspicion d’intoxication au pâturage, plusieurs questions peuvent être posées afin d’orienter les recherches vers certaines plantes (encadré 2). Par exemple, l’oenanthe safranée (Oenanthe crocata), une plante responsable de troubles neurologiques essentiellement chez les bovins, est très répandue dans l’ouest de la France (Bretagne, Normandie, Vendée), surtout dans les zones humides (prairies, fossés, bords de cours d’eau). Les intoxications ont plutôt lieu pendant l’été, de surcroît lorsqu’il est chaud et sec, après l’ingestion de racines mises à nu par des travaux de drainage ou de curage des fossés, ou à la suite de l’effondrement des parois de canaux (photos 1 et 2) [3, 5].

Intoxication à l’étable

Des intoxications végétales peuvent se produire à l’étable via les fourrages distribués. En effet, cer taines plantes adventices toxiques, devenues résistantes aux herbicides, peuvent se trouver en quantité importante dans les cultures fourragères sans que leur toxicité soit affectée par la dessiccation. C’est le cas notamment pour la morelle noire ou le datura, deux contaminants potentiels de l’ensilage de maïs (photo 3). Ainsi, il convient de se poser certaines questions sur le fourrage distribué, concernant notamment son origine et sa nature (encadré 3). Par exemple, en septembre 2021, la contamination de fourrages par l’adonis (a priori plutôt Adonis flammea ou A. aestivalis), une adventice toxique, a entraîné la mort de quatorze chevaux exposés dans le Gard. En effet, si l’adonis, à l’origine de troubles cardiaques et nerveux, est toxique fraîche comme sèche, elle perd son âcreté lorsqu’elle est séchée, ce qui favorise sa consommation. Dans ce cas, le foin avait été récolté l’année précédente, en 2020, une année pendant laquelle un épisode de sécheresse printanière a pu minorer la production de graminées fourragères et de légumineuses (luzerne) au profit d’espèces adventices comme l’adonis. La résurgence de ces plantes adventices est probablement également liée à un usage moindre des herbicides triaziniques, qui favoriserait la levée d’inhibition de leur germination. Même si les ruminants semblent moins sensibles à la toxicité de l’adonis, puisque les doses toxiques estimées sont de 450 g pour un mouton et de 1 500 à 3 000 g pour un bovin adulte versus 15 à 50 g pour un cheval de 400 kg, cet épisode illustre le rôle potentiel des fourrages dans les intoxications végétales [7].

2. Animaux concernés

En parallèle de la détermination des circonstances d’exposition, il convient de s’intéresser aux caractéristiques des animaux touchés et de prendre en compte plusieurs critères.

L’importance quantitative de l’intoxication

Elle est caractérisée par l’indice de morbidité (ratio entre le nombre d’animaux atteints et le nombre d’animaux exposés), qui permet de renseigner sur l’abondance de la plante incriminée dans la parcelle.

La gravité de l’intoxication

Elle est estimée grâce aux indices de mortalité (nombre d’animaux morts par rapport au nombre d’animaux exposés) et de létalité (nombre d’animaux morts par rapport au nombre d’animaux atteints), qui permettent de renseigner sur la toxicité intrinsèque de la plante.

Les caractéristiques des animaux atteints

D’abord, l’espèce entre en ligne de compte. En effet, les différences interspécifiques de sensibilité sont importantes en toxicologie végétale. Ainsi le galega, très toxique pour les ovins et les bovins, ne présente pas de risque pour le lapin, les rongeurs, et pour la chèvre a priori [3]. Ces variations de toxicité sont potentiellement liées aux différences de métabolisme entre les espèces. À titre d’illustration, la fougère aigle, à l’origine d’une nécrose du cortex chez le mouton et responsable d’une aplasie médullaire et de troubles urinaires (hématurie) chez les bovins, ne présente pas la même toxicité pour des espèces ruminantes pourtant proches sur le plan physiologique [6].

L’âge des animaux est également important. Même si les intoxications se produisent généralement chez des animaux sevrés, certaines toxines végétales peuvent passer dans le lait. C’est le cas notamment lors de l’ingestion de plantes qui contiennent des alcaloïdes toxiques ou des hétérosides (colchique, grande ciguë, datura, morelle noire, laurier-rose, etc.). La curiosité des jeunes animaux les prédispose également à l’exposition aux plantes toxiques. De même, la physiologie digestive, différente selon l’âge (volume du rumen et effet de dilution, par exemple), peut jouer un rôle dans la sensibilité variable des animaux au sein d’une même espèce.

De plus, des facteurs individuels sont à prendre en compte, notamment comportementaux, comme la curiosité de certains animaux par rapport à d’autres, leur place dans la “hiérarchie” du groupe, ou l’existence de phénomènes de “dépendance” observés notamment avec les colchiques ou les glands.

Enfin, certains facteurs pathologiques sont à considérer, comme les manifestations de pica, potentiellement en lien avec des carences en sel et minéraux. Les animaux carencés peuvent chercher à consommer des plantes potentiellement toxiques avec de fortes teneurs en sel et en phosphore.

LA PRISE EN COMPTE DES DONNÉES CLINIQUES

Le tableau clinique observé permet, dans certains cas, d’orienter les recherches étiologiques vers certaines plantes en particulier, à condition que les signes soient suffisamment caractéristiques. C’est cette clef d’entrée qui a été choisie pour les articles suivants, dans lesquels les plantes seront classées selon les principales manifestations cliniques dont elles sont responsables [1, 2]. Le praticien doit s’intéresser à plusieurs aspects du tableau clinique.

1. Délai d’apparition et durée d’évolution

Le délai entre la consommation de la plante potentiellement incriminée et l’apparition des signes cliniques doit être estimé, même si le moment précis du contact est rarement connu. La durée d’évolution des manifestations cliniques est également à déterminer (évolution suraiguë, aiguë, subaiguë ou chronique). Ainsi, les intoxications à l’if, au laurier-cerise ou à l’oenanthe présentent une évolution aiguë ou suraiguë, tandis que les celles aux glands ou au séneçon évolueront plutôt sur un mode chronique.

2. Signes cliniques dominants

Au niveau du tableau clinique, il convient de caractériser les principaux signes (nerveux, rénaux, digestifs, etc.) et de préciser leur évolution (chronologie d’apparition des troubles, mortalité ou rétablissement). Des signes inhabituels sont parfois observés, comme en cas d’intoxication à la fougère aigle qui provoque des “sueurs de sang”. Si les animaux concernés sont morts brutalement au pâturage, des traces d’agitation (pédalage) sont à relever autour des cadavres.

3. Contenu ruminal et lésions caractéristiques

Une autopsie des animaux morts est essentielle afin d’observer le contenu ruminal, ainsi que la présence éventuelle de lésions caractéristiques, comme celle d’un hydrothorax lors d’intoxication au galega.

L’APPORT DES DONNÉES DE LABORATOIRE

Certains examens complémentaires viennent appuyer ou infirmer la suspicion d’intoxication végétale.

1. Inventaire floristique

Un inventaire de la flore sur la pâture ou une recherche des plantes toxiques dans les fourrages peuvent être réalisés en faisant appel à des botanistes. Les plantes doivent être prélevées entières ou, si cela n’est pas envisageable, le prélèvement doit si possible comporter un rameau ainsi qu’une fleur et un fruit, être humidifié et placé dans du papier journal pour le transport, et être accompagné d’une fiche de commémoratifs complets (lieu et date de récolte, densité de la plante dans la parcelle, description de la plante entière, observations cliniques). À défaut, des applications comme PlantNet (sciences participatives) ou Flora Incognita peuvent permettre au praticien d’identifier certaines plantes présentes dans la parcelle et potentiellement ingérées par les animaux.

2. Contenu digestif

Les éléments végétaux sont également recherchés dans le contenu digestif des animaux morts. Si l’ingestion est très récente, et la plante incriminée plutôt ligneuse, certains éléments macroscopiques pourront être identifiés assez facilement (photo 4). En revanche, pour des ingestions remontant à plusieurs jours (moins de quatre) ou pour des plantes rapidement dégradées telles que les herbacées, un diagnostic phyto-histologique, qui consiste en l’observation microscopique des caractéristiques de l’épiderme inférieur des feuilles, peut être établi. Il est important de prendre conseil auprès des centres antipoison vétérinaires concernant la pertinence d’engager cette recherche, car il est difficile actuellement de trouver des structures en capacité de la réaliser.

3. Dosage de toxines

Peu de toxines végétales peuvent être dosées en routine au laboratoire. Néanmoins, selon les intoxications, des recherches peuvent être effectuées sur des matrices végétales ou des contenus digestifs. Selon les composés, une recherche sur les matrices animales peut également être tentée en prélevant du sang, de l’urine, et surtout du foie afin de confirmer l’exposition et parfois l’intoxication par l’if, le laurier-rose, le colchique d’automne, l’oenanthe safranée, etc.

4. Histologie

Dans le cadre des intoxications chroniques, l’histologie est un outil utile pour caractériser l’intoxication, voire pour confirmer l’exposition à une famille de toxiques, comme les plantes à alcaloïdes pyrrolizidiniques dans le cas de la mégalocytose hépatique. Plus l’évolution est lente, plus la pertinence de l’autopsie se renforce et oblige à réaliser des prélèvements histologiques des organes cibles.

Références

  • 1. Bruneton J. Plantes toxiques : végétaux dangereux pour l’Homme et pour les animaux, 3e édition. Lavoisier Tec&Doc. 2005:632p.
  • 2. Frohne D, Pfänder HJ. Poisonous Plants: A Handbook for Pharmacists, Doctors, Toxicologists, Biologists and Veterinarians, 2nd edition. Manson Publishing. 2005:450p.
  • 3. Puyt JD, Faliu L, Godfrain JC. Le diagnostic des intoxications végétales. Diagnostic épidémiologique. Point Vét. 1981;12 (57):11-17.
  • 4. Puyt JD, Faliu L, Godfrain JC. Le diagnostic des intoxications végétale. Diagnostic clinique et nécropsique. Point Vét. 1981;12 (58):57-62.
  • 5. Puyt JD, Faliu L, Godfrain JC et coll. Le diagnostic des intoxications végétales. Diagnostic de laboratoire. Point Vét. 1981;12 (60):75-80.
  • 6. Stegelmeier BL. Bracken fern poisoning in animals. MSD Manual. 2020, modified 2022. https://www.msdvetmanual.com/toxicology/bracken-fern-poisoning/bracken-fern-poisoning-in-animals
  • 7. Stegelmeier BL, Hall JO, Lee ST et coll. Pheasant’s eye (Adonis aestivalis) toxicity in livestock and rodents. In: Poisonous Plants: Global Research and Solutions, 1st edition. Cabi. 2007:463.467.

CONCLUSION

Face à une suspicion d’intoxication végétale, le praticien doit avant tout collecter de manière exhaustive les données épidémiologiques et cliniques relatives au cas traité, avant d’avoir recours éventuellement à des examens de laboratoire. Il peut également faire appel à l’un des deux centres antipoison vétérinaires français (Capae-Ouest ou CNITV) afin d’étayer ses hypothèses diagnostiques. L’article suivant s’intéressera aux remontées de terrain enregistrées par le Capae-Ouest et le CNITV de Lyon sur une période de dix ans (2012-2022).

Conflit d’intérêts : Aucun

Encadré 1 : FACTEURS FAVORISANTS EXTRINSÈQUES DES INTOXICATIONS VÉGÉTALES

En lien avec la plante incriminée

Son abondance dans le milieu considéré dépend de la localisation géographique : plus une plante a colonisé une région, plus la probabilité d’intoxication est grande. Selon leur goût et leur odeur, certaines plantes toxiques sont délaissées par les animaux, notamment celles contenant des alcaloïdes (datura, renoncule âcre), sans doute en raison d’une amertume ou d’une signature olfactive particulière qui disparaît à la dessiccation. L’appétence de ces plantes varie d’une espèce à l’autre ou selon leur présentation (fraîches, coupées ou sèches). La toxicité intrinsèque joue aussi un rôle. Ainsi, la teneur en principes toxiques d’une plante varie selon des facteurs génétiques (pour des espèces et variétés proches, ou suivant la sélection artificielle opérée visant à privilégier les variétés fourragères peu toxiques), anatomiques (certaines parties de la plante concentrent plus de toxines que d’autres, comme les alcaloïdes de l’oenanthe safranée dans ses tubercules) et physiologiques (teneur en principes toxiques maximale à certains stades végétatifs, par exemple dans les jeunes pousses pour le sorgho). En outre, le parasitisme et les bioagresseurs (insectes, champignons, vent, gel) peuvent perturber le métabolisme de la plante, soumise à un stress et à l’augmentation de sa teneur en principes toxiques. Son état de conservation intervient aussi, la dessiccation diminuant ou faisant disparaître la toxicité de certaines espèces comme la grande ciguë. À l’inverse, d’autres perdent leur amertume une fois sèches, mais pas leur pouvoir toxique, et le tri devient plus difficile pour les animaux. Elles sont donc plus dangereuses dans le foin qu’au pâturage, d’autant que la perte en eau s’accompagne d’une concentration des principes toxiques dans les fourrages.

En lien avec les conditions climatiques

Une période de sécheresse peut entraîner un déséquilibre parmi les espèces végétales, caractérisé notamment par une raréfaction des plantes fourragères. Cela entraîne un phénomène de disette pour les animaux au pâturage, qui vont se tourner vers des végétaux délaissés en temps normal. La sécheresse peut être à l’origine d’une augmentation de la concentration en principes toxiques dans les plantes. Le métabolisme des plantes et donc la biosynthèse de leurs principes toxiques sont directement dépendants des conditions de lumière, de chaleur et d’humidité de leur biotope. Pour une même variété, cette biosynthèse peut être accrue dans certaines régions aux conditions favorables (températures élevées, pluviosité suffisante) par rapport à d’autres. En outre, la mise à disposition, naturelle ou anthropique, de certains végétaux toxiques peut augmenter, à la suite de chutes d’arbres, de crues, de curages des fossés (tubercules), d’une distribution de branches.

En lien avec des interventions humaines

L’amendement azoté des sols augmente la teneur en nitrates et en alcaloïdes des végétaux. Certains traitements herbicides, de la famille des aryloxyacides (phytohormones), peuvent accroître leur teneur en principes toxiques (alcaloïdes, hétérosides), voire augmenter leur appétence. À l’inverse, la réduction de l’utilisation des herbicides ou la mise en place de traitements moins rémanents favorisent la réémergence de plantes qui avaient disparu. Ce phénomène est amplifié par le développement de résistances aux traitements herbicides chez certaines plantes, comme le coquelicot. En outre, tout élément nouveau dans l’environnement des animaux peut susciter la curiosité, en particulier des bovins, d’où le risque lié à la taille des haies ou autre événement inhabituel.

D’après [3].

Encadré 2 : DÉTERMINATION DES CIRCONSTANCES D’INTOXICATION AU PÂTURAGE

Conditions en faveur d’une intoxication végétale

- Un changement de parcelle a-t-il eu lieu récemment, ou un déplacement de clôture permettant l’accès à de nouveaux végétaux ?

- Le contexte est-il propice à un appauvrissement de la parcelle en végétaux fourragers (disette), susceptible de favoriser la consommation d’adventices toxiques normalement délaissées ?

- Y a-t-il eu des interventions (taille de haies, curage de fossés, etc.) ou des traitements (herbicides) sur la pâture ?

Conditions visant à identifier la plante responsable

- Quelle est la localisation géographique de la parcelle et quel biotope y est associé ?

- À quelle période de l’année l’intoxication a-t-elle été observée ?

Points clés

La démarche diagnostique en toxicologie végétale est avant tout fondée sur un recueil exhaustif des données épidémiologiques relatives au cas traité.

• Pour les intoxications au pâturage, le praticien doit s’interroger sur l’existence de conditions favorisantes.

• Les intoxications végétales peuvent se produire lors de la consommation de fourrages, car quasiment toutes les plantes conservent leur toxicité après la dessiccation.

• Les indices de morbidité et de létalité, les caractéristiques des animaux atteints et l’observation de signes cliniques spécifiques peuvent orienter le diagnostic vers certaines plantes.

• Un inventaire floristique sur la parcelle, un examen du foin ou une analyse du contenu ruminal sont à envisager pour confirmer une suspicion d’intoxication.

Encadré 3 : DÉTERMINATION DES CIRCONSTANCES D’INTOXICATION PAR UN FOURRAGE

- L’apparition des signes cliniques observés est-elle consécutive à la distribution d’un nouveau fourrage ?

- Quelle est l’origine géographique du fourrage distribué aux animaux ?

- À quelle période ce fourrage a-t-il été récolté ?

- Quelle est la nature du fourrage distribué (ensilage de maïs contaminé par le datura, par exemple) ?

- Des éléments inhabituels sont-ils présents dans ce fourrage ?