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Les anomalies congénitales chez les ruminants ont trouvé un regain d’intérêt avec l’émergence du virus Schmallenberg en novembre 2011. Celui-ci s’ajoute à la liste des virus tératogènes déjà identifiés en Europe aux côtés des pestivirus et du virus de la fièvre catarrhale ovine. Les anomalies congénitales représentent moins de 5 % de l’ensemble des pertes autour de la mise bas et sont fréquemment dues à des infections virales avec une allure parfois épizootique. Les virus tératogènes ont pour cible privilégiée le système nerveux central et périphérique du foetus et, dans une moindre mesure, le système musculosquelettique à l’origine des lésions caractéristiques observées. L’importance de ces lésions dépend du virus en cause, de la virulence des souches impliquées et surtout du moment où se réalise le passage transplacentaire du virus. La vaccination, avec la production d’anticorps neutralisants, reste la stratégie la plus efficace pour limiter de façon significative l’impact négatif de ces virus tératogènes dans les troupeaux.