PATHOLOGIE DE LA REPRODUCTION CANINE
Dossier
Auteur(s) : Fernando Mir*, Édouard Reyes-Gomez**, Alain Fontbonne***
Fonctions :
*Centre d’études en reproduction des carnivores (Cerca)
Université Paris-Est, ENV d’Alfort
7, avenue du Général-de-Gaulle
94704 Maisons-Alfort
**Centre d’études en reproduction des carnivores (Cerca)
Unité d’embryologie, d’histologie et d’anatomie pathologique
***Centre d’études en reproduction des carnivores (Cerca)
Université Paris-Est, ENV d’Alfort
7, avenue du Général-de-Gaulle
94704 Maisons-Alfort
L’asymétrie testiculaire est le signe d’appel d’une tumeur chez le chien. Cependant, celle-ci n’est parfois révélée que par le syndrome paranéoplasique ou une atteinte de l’état général due à une dissémination métastatique.
Après la peau, les testicules sont la localisation anatomique la plus fréquente des tumeurs chez le chien mâle [6]. Les tumeurs testiculaires représentent 4 % des tumeurs dans l’espèce canine et 90 % de celles de l’appareil génital du mâle [15]. Leur prévalence oscille entre 16 et 27 % d’après deux études rétrospectives portant respectivement sur 580 et 232 chiens [3, 10].
Les tumeurs testiculaires constituent un groupe hétérogène, sur le plan tant histogénétique que clinique. Les chienscryptorchides présentent un risque 9,2 à 13,6 fois plus élevé de développer une tumeur testiculaire [12]. L’âge d’apparition des tumeurs testiculaires de localisation scrotale oscille entre 9 et 11 ans, bien que des cas aient été décrits chez des chiens de 2 ans [12]. Les sertolinomes sont diagnostiqués significativement plus tôt (8,6 ans) que les autres tumeurs testiculaires [22]. Cela est probablement lié à la présence concomitante d’un syndrome paranéoplasique qui permet une détection précoce, avant même qu’une asymétrie testiculaire n’ait été constatée. Les tumeurs issues d’un testicule malpositionné se développent plus tôt. En effet, les tumeurs testiculaires rencontrées chez de chiens de moins de 10 ans étaient significativement associées à une cryptorchidie, en particulier pour les animaux cryptorchides abdominaux [15]. Aucune influence de l’âge sur la nature histologique de la tumeur n’a été clairement mise en évidence [12].
Lesraces prédisposées sont le boxer, le berger allemand, le colley, le shetland, le bichon maltais, le braque de Weimar, le fox-terrier, l’husky sibérien et le lévrier afghan [22, 23].
Les tumeurs testiculaires sont presque exclusivement primitives chez le chien. Des cas de tumeurs secondaires dues à des métastases issues d’autres néoplasies, comme des lymphomes, ont été décrits, mais semblent exceptionnels [17]. Néanmoins, dans un contexte de cancer généralisé, la présence de métastases testiculaires est peut-être sous-estimée.
Parmi les tumeurs primitives, trois types se distinguent :
– les leydigomes, issus des cellules interstitielles dites de Leydig, localisées entre les tubes séminifères. Ils produisent de la testostérone ;
– les séminomes, issus des cellules germinales localisées dans les tubes séminifères ;
– les sertolinomes, issus des cellules épithéliales dites de Sertoli, bordant les tubes séminifères. Ces cellules forment la barrière hémato-testiculaire, participent à la spermatogenèse et synthétisent, entre autres, de l’œstradiol.
Au sein d’un même testicule, il n’est pas rare d’observer plusieurs tumeurs de types histologiques éventuellement distincts (tableau 1).
Leur incidence dépend de la position du testicule atteint. Ainsi, les leydigomes se développent rarement sur les testicules malpositionnés. En revanche, les sertolinomes et les séminomes sont majoritaires lors de cryptorchidie.
D’autres types de tumeurs testiculaires primitives ont été décrits, mais leur incidence demeure faible : des adénomes et des adénocarcinomes du rete testis, des carcinomes anaplasiques ou embryonnaires, des fibrosarcomes, des gonadoblastomes, des hémangiosarcomes, des kystes épidermoïdes bénins, des léiomyomes, des lymphomes, des sarcomes et des tératomes [12].
Si les tumeurs testiculaires présentent, en général, une symptomatologie commune sans atteinte de l’état général, les tumeurs à activité endocrine fonctionnelle se démarquent, en revanche, par le développement d’un syndrome paranéoplasique dû à une production d’hormones sexuelles.
L’asymétrie testiculairesans douleur associéeest le principal signe d’appel lors de tumeurs testiculaires en position scrotale. Elle est fréquente mais pas systématique [4]. De plus, dans 45 % des cas, les tumeurs testiculaires sont bilatérales [12].
L’asymétrie est liée à :
– une déformation progressive du contour testiculaire à mesure que l’hypertrophie tumorale s’installe ;
– une consistance dure du testicule tumoral, qui contraste avec le testicule controlatéral. Ce dernier est mou, voire atrophié, en raison de la perte du rétrocontrôle négatif de l’axe gonadotrope en cas de tumeur testiculaire sécrétante (notamment pour les sertolinomes et les leydigomes sécrétants) (photo 1). Le parenchyme péritumoral peut présenter la même atrophie et tromper le clinicien lors de la palpation de la tumeur. De même, l’augmentation de la température intrascrotale et la disparition de la barrière hémato-testiculaire provoquent la dégénérescence du parenchyme testiculaire.
L’augmentation de taille d’un testicule cryptorchide est évocatrice d’une tumeur testiculaire. Si elle est brutale et douloureuse, une torsion testiculaire est à suspecter.
Chez les chiens reproducteurs, une baisse de la libido et de la qualité de la semence peut être constatée quel que soit le type de tumeur. Elle est associée à un hypogonadisme dû à un manque de sécrétion de testostérone [26].
Tous types de tumeur confondus, le taux de métastases locorégionales ou à distance rapporté est inférieur à 20 % et il est tardif [7, 12]. Ces tumeurs métastasent plus fréquemment par voie lymphatique. De plus, des métastases à distance par voie sanguine peuvent aussi être observées sur les poumons, la peau, le foie et la rate [17]. Les signes à repérer lors de l’examen clinique sont :
– des adhérences aux structures locales telles que l’épididyme, la tunique vaginale, le cordon testiculaire et le scrotum, signant un envahissement tumoral seulement présent lors de tumeur maligne ;
– une adénopathie inguinale et/ou poplitée,que peut accompagner une infiltration d’autres nœuds lymphatiques satellites intra-abdominaux(iliaques médiaux, lombo-aortiques et mésentériques), visible à l’examen échographique abdominal ;
– une baisse de l’état général, une dyspnée et/ou une cachexie signant un processus métastatique avancé et/ou des métastases pulmonaires.
Un syndrome paranéoplasique résulte de la sécrétion autonome d’hormones par certaines tumeurs testiculaires et leurs métastases. Les deux principaux syndromes observés sont associés à la production d’œstrogènes (hyperœstrogénisme) ou de testostérone (hyperandrogénisme).
L’hyperandrogénisme reste rare et est principalement associé aux leydigomes. Il se traduit par l’apparition de lésions hormono-dépendantes telles que des affections prostatiques non tumorales ou des hernies périnéales. Les glandes hépatoïdes répondent également à la stimulation androgénique sous forme de lésions d’hyperplasie nodulaire ou d’adénomes dont la localisation n’est pas limitée à la région péri-anale (“circumanalome”) (photo 2). Ceux-ci peuvent en effet se développer sur des glandes hépatoïdes ectopiques, principalement en région supra-caudale, le long de la ligne médiane du dos ou autour du prépuce [12]. Une dépilation des glandes supra-caudales est aussi parfois observée en cas d’adénite secondaire à une infection bactérienne ou fongique.
Un hyperœstrogénisme conduit à suspecter une tumeur testiculaire sécrétante, notamment un sertolinome, mais un leydigome est également possible.
L’hyperœstrogénisme se traduit par :
– un syndrome de féminisation caractérisé par une disparition de la libido, l’attirance d’autres mâles, un fourreau pendulaire consécutif à une diminution de la taille de la verge et le développement du tissu mammaire (gynécomastie), parfois lié à une sécrétion de lait (galactorrhée) (photos 3a et 3b) ;
– un pelage plus sec et fragile, avec une alopécie symétrique non prurigineuse d’installation progressive et dont la topographie correspond à la densité en récepteurs aux œstrogènes. Ainsi, l’alopécie débute souvent en région périnéale pour s’étendre progressivement sur le dos, l’abdomen, les flancs, le périnée et la partie caudale des membres postérieurs. L’hyperpigmentation de la ligne moyenne du prépuce est également très caractéristique (photos 4a à 4c) ;
– une hypoplasie ou une aplasie médullaireavec épuisement des lignées cellulaires sanguines sous l’action myélotoxique des œstrogènes. Cliniquement, elle se traduit par des signes d’anémie non régénérative et d’immunodépression (un abattement, une pâleur des muqueuses, des pétéchies, une épistaxis, une hématémèse, un méléna et une hématurie) ;
– une métaplasie squameuse de laprostate, qui peut augmenter le risque d’affections prostatiques (prostatite, abcès, kystes, etc.) ;
– une subfertilité ou une infertilité acquises [12].
L’approche diagnostique reste avant tout clinique. L’intérêt des examens d’imagerie et de l’évaluation des capacités fonctionnelles est de déterminer le type de tumeur testiculaire et de réaliser un bilan d’extension (figure). Néanmoins, seule l’analyse histologique du testicule permet d’établir le diagnostic de certitude.
L’échographieest l’examen de choix pour confirmer la présence d’une tumeur testiculaire. Le testicule tumoral est souvent de taille augmentée, de forme ronde ou ovale, avec un contour irrégulier dans la plupart des cas et un parenchyme hétérogène. L’examen du testicule en Doppler couleur permet d’apprécier la néovascularisation tumorale. Cependant, les images échographiques sont variables et la nature histologique ne peut être évaluée avec certitude sur le seul aspect échographique [13]. Malgré cela, les séminomes et les leydigomes sont souvent décrits comme un ou plusieurs nodules de petite taille et bien délimités (photo 5). En revanche, les sertolinomes sont le plus souvent uniques, d’aspect hétérogène, et peuvent être entourés, ou non, d’une capsule hyperéchogène de contours irréguliers (photo 6) [12].
La mise en évidence de capacités hormono-sécrétrices oriente le diagnostic sur la nature histologique de la tumeur. De plus, la détection d’un hyperœstrogénisme ou d’une sécrétion d’androgènes permet d’établir un lien entre les signes cliniques du syndrome paranéoplasique et la tumeur testiculaire.
L’imprégnation œstrogénique est à explorer systématiquement face à toute tumeur testiculaire, surtout si le chien présente un syndrome de féminisation (encadré).
Le frottis préputial est une méthode simple, rapide et peu onéreuse. Grellet et coll. considèrent qu’un frottis préputial est kératinisé en présence de plus de 20 % de cellules superficielles (photos 7a à 7c) [9]. Dans cette étude, une hyperœstradiolémie et une kératinisation étaient associées chez 3 chiens sur 5 atteints par une tumeur testiculaire [9].
Le dosage de 17-β-œstradiol peut être quantifié, mais il n’a que peu d’intérêt en pratique. il est à réserver aux cas douteux où le frottis ne permet pas d’exclure une kératinisation et une sécrétion anormale d’œstrogènes. De plus, des cas de chiens atteints de syndrome de féminisation sans hyperœstradiolémie associée ont été décrits. Cela est probablement lié à la difficulté de doser des œstrogènes autres que le 17-β-œstradiol [20, 27].
La testostéronémie est souvent modifiée chez les chiens atteints d’une tumeur testiculaire. En raison de sa sécrétion pulsatile au cours de la journée, elle ne peut être évaluée que par un test de stimulation (tableau 2).
La moitié des chiens atteints d’une tumeur testiculaire présentent une hypotestostéronémie, qui engendre un hypogonadisme [26]. Néanmoins, des valeurs normales sont retrouvées dans les autres cas. Une concentration plasmatique de testostérone anormalement élevée n’est pas interprétable, sauf si l’animal présente des signes cliniques compatibles avec un hyperandrogénisme.
La progestérone est un précurseur de la testostérone synthétisée par les cellules de Leydig. Dans des conditions physiologiques, un faible taux de progestérone sanguine est retrouvé. Néanmoins, le dosage de la progestéronémie peut être utilisé comme un marqueur de la présence d’une tumeur testiculaire car certaines tumeurs, comme les sertolinomes, peuvent sécréter un taux significativement élevé de progestérone [5, 8, 19].
Une aspiration à l’aiguille fine de 23 G peut être pratiquée afin d’établir un diagnostic cytologique. Masserdotti et coll. indiquent une sensibilité supérieure à 88 % et une spécificité de 100 % pour l’appréciation du type tumoral [18]. La fiabilité de cet examen dépend de la qualité des prélèvements, mais aussi de leur représentativité. En présence de tumeurs multiples, les plus petites lésions sont probablement sous-diagnostiquées. De plus, contrairement à l’examen histologique, l’analyse cytologique ne permet pas d’apprécier le degré d’infiltration des tissus ou la présence d’emboles tumoraux, qui sont souvent les seuls signes de malignité lors de tumeur testiculaire. Une confirmation par un examen histologique est donc toujours recommandée.
La démarche diagnostique doit être complétée par un bilan d’extension et la recherche d’une insuffisance médullaire chez les chiens présentant des signes d’imprégnation œstrogénique. Les performances reproductrices sont à évaluer chez les animaux plus jeunes destinés à la reproduction, pour lesquels une hémicastration est souhaitée. Un spermocytogramme pré- et postopératoire (à court et long terme) permet de contrôler l’évolution de la qualité de la semence une fois l’hémicastration réalisée.
Le foie, la rate et les nœuds lymphatiques locorégionaux inguinaux, iliaques médiaux et lombo-aortiques sont à échographier systématiquement. Ils sont augmentés en taille, hypoéchogènes et de forme ronde, et non ovale, en cas d’infiltration métastatique, voire de réaction inflammatoire à rapprocher de la tumeur testiculaire [16]. Les nœuds lymphatiques métastatiques localisés dans l’abdomen envahissent parfois l’aorte ou la veine cave caudale. En cas de doute sur la dissémination métastatique, un examen tomodensitométrique (scanner) peut être envisagé.
Si la tumeur est sécrétante, la prostate est modifiée sous l’influence des hormones sexuelles. Sa taille peut être augmentée en cas d’hyperplasie bénigne ou diminuée lors de métaplasie squameuse liée à l’imprégnation œstrogénique. Son parenchyme présente parfois des kystes ou des plages hyperéchogènes, ce qui suggère une prostatite.
Le faible pouvoir métastatique incite à réserver les clichés radiographiques thoraciques (recherche de métastases pulmonaires) aux cas où ces tumeurs sont associées à une adénopathie satellite et lors de suspicion de sertolinome (présence d’un syndrome de féminisation, par exemple).
La myélotoxicité liée à un hyperœstrogénisme peut concerner toutes les lignées sanguines. Sur la numération et la formule sanguines, l’insuffisance médullairese traduit par une anémie arégénérative, une leucopénie et une trombocytopénie. Un diagnostic de pancytopénie sévère correspond à un hématocrite inférieur à 19 %, à une numération leucocytaire inférieure à 2 000 cellules/ml et à une numération plaquettaire inférieure à 25 000 plaquettes/ml [25].
Le spermocytogramme est intéressant avant une hémicastration chez un chien reproducteur. Bien que la semence puisse s’améliorer après la récupération du contrôle de l’axe gonadotrope, le spermocytogramme permet d’avancer un pronostic et de conseiller une congélation du sperme avant la castration, si la qualité de l’éjaculat l’autorise.
Le diagnostic d’une tumeur testiculaire est souvent établi au moment de l’examen clinique. Néanmoins, des examens complémentaires, destinés à évaluer la présence de métastases ou à explorer les complications liées à une sécrétion hormonale, sont incontournables. Ils permettent d’émettre un pronostic et de décider d’un éventuel traitement chimiothérapique après la castration.
Aucun.
Les sertolinomes sont la cause principale de l’imprégnation œstrogénique chez le chien mâle. Néanmoins, des leydigomes ont aussi été diagnostiqués [12]. Le mécanisme est méconnu, mais l’hypothèse la plus probable est que les cellules de Sertoli du parenchyme testiculaire sain autour du leydigome sont capables de transformer la testostérone en œstrogènes [1].
En théorie, un apport en œstrogènes d’origine exogène peut être observé chez des chiens de petite taille lorsque leur propriétaire reçoit une supplémentation topique par des crèmes œstrogéniques appliquées sur les bras. Une contamination de la nourriture par des mycotoxines avec capacité œstrogénique est également envisageable, bien que cette hypothèse soit peu probable chez le chien.
Un trouble cortico-surrénalien (hyper- ou hypocorticisme), particulièrement dans les cas d’hypercorticisme atypique, entraîne une augmentation de l’œstradiolémie due à l’aromatisation des précurseurs du cortisol [21].
Un hypogonadisme testiculaire idiopathique, dû à une dégénérescence testiculaire ou secondaire à une hypothyroïdie, conduit à une hyperœstradiolémie. Celle-ci est liée à une élévation de l’aromatisation des androgènes en œstrogènes, à la place de la sécrétion de testostérone chez les vieux chiens [26].
Une insuffisance hépatique à l’origine d’un shunt porto-systémique peut provoquer un hyperœstrogénisme dû à une incapacité à métaboliser les œstrogènes produits physiologiquement [11].
1. Asymétrie testiculaire chez un chien atteint d’un sertolinome hormono-sécrétant.
PHOTO : CERCA-ENVA
FIGURE
Approche diagnostique face à une tumeur testiculaire et/ou à une suspicion d’imprégnation œstrogénique
3a et 3b. Syndrome de féminisation chez le chien. 3a. Fourreau pendulaire chez un shar pei avec un sertolinome hormono-sécrétant localisé au scrotum.
PHOTO : CERCA-ENVA
3a et 3b. Syndrome de féminisation chez le chien. 3b. Gynéco-mastie chez un chien croisé atteint d’un sertolinome hormono-sécrétant localisé dans l’abdomen (masse entre les mains du clinicien).
PHOTO : CERCA-ENVA
4a, 4b et 4c. Signes cutanés d’hyperœstrogénisme dus à des sertolinomes chez le chien. 4a. Alopécie périnéale, symétrique et non prurigineuse.
PHOTOS : CERCA-ENVA
4a, 4b et 4c. Signes cutanés d’hyperœstrogénisme dus à des sertolinomes chez le chien. 4b. Alopécie tronculaire, symétrique et non prurigineuse.
PHOTOS : CERCA-ENVA
4a, 4b et 4c. Signes cutanés d’hyperœstrogénisme dus à des sertolinomes chez le chien. 4c. Hyperkératose de la ligne préscrotale et du scrotum.
PHOTOS : CERCA-ENVA
5. Image échographique d’une masse testiculaire chez un chien, bien délimitée sur un testicule en position scrotale. Un séminome est confirmé à l’analyse histologique.
PHOTO : SERVICE D’IMAGERIE, ENVA
6. Image échographique d’un testicule hypertrophié chez un chien. L’ensemble du parenchyme est anormalement hétérogène et hypoéchogène. Un sertolinome intratubulaire est confirmé à l’analyse histologique.
PHOTO : CERCA-ENVA
7a, 7b et 7c. Frottis préputial chez le chien, grossissement x 400. 7a. Frottis normal : cellules épithéliales de type intermédiaire avec des polynucléaires neutrophiliques dégénérés (coloration RAL 555).
PHOTOS : CERCA-ENVA
7a, 7b et 7c. Frottis préputial chez le chien, grossissement x 400. 7b. Frottis partiellement kératinisé dû à un sertolinome scrotal : cellules épithéliales de type intermédiaire (basophiles) avec des cellules kératinisées (acidophiles) (coloration Harris-Shorr).
PHOTOS : CERCA-ENVA