Rappel sur les dermatoses parasitaires classiques chez le cheval - Ma revue n° 018 du 01/01/2018 - Le Point Vétérinaire.fr
Ma revue n° 018 du 01/01/2018

Fiche – Parasitologie

Auteur(s) : Marie-Christine Cadiergues*, Daniel Combarros**, Line-Alice Lecru***, Lukrecija Marinovic****, Charline Pressanti*****, Fabien Moog******

Fonctions :
*Université de Toulouse,
ENVT, CHUV,
service de dermatologie
23, chemin des Capelles
31076 Toulouse Cedex 3
**UDEAR, université
de Toulouse, Inserm, ENVT
23, chemin des Capelles
31076 Toulouse Cedex 3
***Université de Toulouse,
ENVT, CHUV,
service de dermatologie
23, chemin des Capelles
31076 Toulouse Cedex 3
****Université de Toulouse,
ENVT, CHUV,
service de dermatologie
23, chemin des Capelles
31076 Toulouse Cedex 3
*****Université de Toulouse,
ENVT, CHUV,
service de dermatologie
23, chemin des Capelles
31076 Toulouse Cedex 3
******Université de Toulouse,
ENVT, CHUV,
service de dermatologie
23, chemin des Capelles
31076 Toulouse Cedex 3
*******Université de Toulouse,
ENVT, CHUV,
service de dermatologie
23, chemin des Capelles
31076 Toulouse Cedex 3

Les maladies provoquant des démangeaisons, du squamosis ou des croûtes chez le cheval incluent la plupart des dermatoses parasitaires classiques que sont les gales, les phtyrioses, la démodécie, l’infestation par des larves de trombiculidés, l’onchocercose, l’infestation “accidentelle” par des poux rouges (dermanysses), ou encore l’oxyurose. Cette fiche reprend les principales caractéristiques de chacune de ces parasitoses, sur les plans clinique, diagnostique et thérapeutique.

Les gales

Les gales sont des maladies cutanées, souvent fortement prurigineuses, associées à des lésions squamo-croûteuses, locales extensives ou généralisées, d’évolution chronique. Elles sont provoquées par des acariens de biotopes distincts selon leur famille d’appartenance, les sarcoptidés (genre Sarcoptes), qui creusent des galeries intraépidermiques, et les psoroptidés (genres Psoroptes et Chorioptes), qui vivent à la surface de la peau (tableau).

La gale chorioptique est nettement la plus répandue, tout en restant sous-diagnostiquée, tandis que les gales sarcoptique et psoroptique sont devenues rares. La gale chorioptique atteint de préférence les extrémités distales des membres, et plus particulièrement les membres pelviens, mais peut s’étendre aux autres régions anatomiques. Les symptômes, plus marqués dans les périodes froides, associent démangeaisons (mordillements de l’extrémité des membres, frottements ou piétinements), squamosis et formation de croûtes dans le creux du paturon, remontant sur le boulet et le canon (photo 1). Dans les cas les plus avancés, une infection bactérienne secondaire peut se développer [16].

La gale sarcoptique, ou gale du corps, débute à la tête et à l’encolure pour s’étendre aux épaules puis au corps. Papules, croûtes, alopécie et lichénification sont associés à des démangeaisons intenses. La gale psoroptique ou gale des crins atteint particulièrement les zones à crins mais peut s’étendre au-delà, notamment à la tête, en particulier les oreilles. Les démangeaisons sont associées à l’alopécie et à la présence de croûtes.

Le diagnostic est établi par mise en évidence d’acariens par raclages cutanés, réalisés après tonte de la zone, de préférence sur des parties récemment atteintes.

Le traitement curatif ne peut être limité aux seuls individus cliniquement atteints et doit concerner l’ensemble du lot physique, y compris les chevaux qui paraissent sains (métaphylaxie), en association à un changement complet de litière. Deux à quatre traitements à 10 à 15 jours d’intervalle sont recommandés lors d’utilisation de solutions pour application cutanée (phoxime, Sebacil® 50 % solution, Bayer : 1 ml dans 1 l d’eau, application à l’éponge). Un double traitement est recommandé avec un intervalle identique avec les formulations orales contenant des lactones macrocycliques (ivermectine, 200 à 300 µg/kg). Les spécialités d’action systémique administrées par voie orale n’ont pas une action suffisante sur les chorioptes, beaucoup trop superficiels [19].

La durée de survie des parasites hors de l’hôte permet de s’affranchir d’un traitement des locaux, s’ils peuvent être vidés complètement pendant au moins 3 semaines (gale psoroptique) ou 1 mois (gales sarcoptique et chorioptique).

Les poux

L’infestation par les poux, encore dénommée phtyriose ou pédiculose, est très fréquente chez les chevaux, indépendamment de leur localisation géographique. Il s’agit d’une dermatose plus souvent rencontrée l’hiver ou en début de printemps, favorisée par la longueur du pelage, la promiscuité et vraisemblablement le déséquilibre alimentaire ou les maladies concomitantes. Classiquement accompagnée de démangeaisons, elle se manifeste par une alopécie associée à un squamosis (photo 2) [1, 4, 18]. Cependant, l’intensité des symptômes n’est pas proportionnelle à la charge parasitaire. Les chevaux peuvent être infestés par des poux broyeurs (mallophages, Damalinia equi alias Wernekiella equi) ou des poux piqueurs (anoploures, Haematopinus asini) [21]. D. equi se rencontre principalement sur la tête, l’encolure et la partie dorso-latérale du tronc, tandis que H. asini parasite surtout la crinière, la base de la queue, les boulets et l’intérieur des cuisses (photos 3 et 4) [1]. Leur présence dans le pelage est une source potentielle d’inconfort, auquel s’ajoute le risque d’anémie en cas de très forte infestation par des poux piqueurs. D. equi est un vecteur possible d’anémie infectieuse des équidés [13]. L’infestation est contractée par contact direct avec un cheval infesté, cependant la transmission indirecte par le biais de couvertures ou de matériel de pansage est possible. Le diagnostic est facile, fondé sur les symptômes associés à la présence de parasites. En matière de thérapeutique, seul le phoxime possède une autorisation de mise sur le marché (AMM) chez le cheval pour l’indication poux (Sebacil 50 % solution, Bayer, à la même dose que la gale) [10]. L’application de fipronil en formulation spray destinée aux carnivores peut être pertinente en médecine individuelle ou dans de faibles effectifs [7]. Très récemment, l’efficacité d’une application de deltaméthrine (Deltanil® 10 mg/ml solution pour-on pour bovins et ovins, Virbac) a été démontrée dans une étude ouverte tant pour le traitement des infestations installées qu’en prévention de nouvelles contaminations pendant un mois [3].

La démodécie

Les Demodex sont des acariens d’aspect caractéristique (corps allongé et pattes très courtes), considérés comme résidents normaux des follicules pileux et des glandes sébacées des chevaux [16]. Le cycle biologique, d’une durée de 20 à 35 jours, se déroule donc entièrement sur l’animal. Le poulain contracterait ce parasite pendant les premiers jours de vie lors du contact avec sa mère, comme démontré chez d’autres espèces. Chez le cheval, il est possible de retrouver deux espèces : D. caballi, situé dans les paupières (glandes de Meibomius) et le nez, et D. equi qui, étant présent sur le corps, serait l’agent causal de la démodécie chez le cheval [5].

Lors d’immunodépression (spontanée ou iatrogénique), le cycle biologique est accéléré entraînant, par la présence d’un plus grand nombre d’acariens, l’apparition d’alopécie et de squamosis sur la tête, l’encolure, les épaules et les membres antérieurs. Des papules et des pustules peuvent être également observées, mais les démangeaisons sont normalement absentes. Cette maladie reste très rare et a été souvent associée à une administration prolongée de glucocorticoïdes. Le diagnostic différentiel se fait principalement avec une pyodermite bactérienne, les dermatophytoses, la dermatophilose et la folliculite éosinophilique. Le diagnostic est confirmé par raclages ou biopsie.

La profondeur à laquelle ce parasite se situe dans le derme, comparée à celle d’autres acariens (gale, par exemple), explique, au moins en partie, sa moindre sensibilité aux acaricides topiques [19]. Certains cas pourraient répondre à un traitement de 15 jours d’ivermectine [16]. La prise en charge de la cause sous-jacente est une clé thérapeutique (par exemple, le sevrage en corticoïdes).

La trombiculose

La trombiculose est une dermatose parasitaire saisonnière (été-automne) fréquente chez le cheval. Seules les larves de Neotrombicula autumnalis sont pathogènes. De couleur orangée, elles mesurent entre 0,2 et 0,4 mm et possèdent trois paires de pattes. Elles vivent libres dans le sol (figure).

La fixation de la larve génère une dermatose papulo-croûteuse plus ou moins prurigineuse. Les lésions concernent la face (museau, oreilles, narines), le cou et les jambes. Lors d’infestation massive, œdème, croûtes et ulcérations sont rapportées [16].

Le diagnostic différentiel comprend les gales, les piqûres d’insectes, l’allergie de contact, la folliculite bactérienne et la dermatophilose. La larve est visible à l’œil nu ou en microscopie après raclage superficiel, sauf en cas d’infestation chronique (repas sanguin de courte durée). L’examen histologique révèle une dermatite périvasculaire avec un infiltrat éosinophilique majeur.

Peu de données thérapeutiques sont disponibles et aucun acaricide n’est rémanent. Les pulvérisations de fipronil ou de pyréthrinoïdes permettent de tuer les larves fixées. Le premier (Frontline® spray) est utilisé chez les carnivores domestiques à une concentration de 0,25 % et 10 % [2, 13]. La perméthrine (Duowin® spray, AMM chiens), la deltaméthrine (Deltanil® 10 mg/ml pour-on AMM bovins, ovins, Butox® AMM bovins, ovins) et le fenvalérate (Acadrex®60, AMM bovins) sont efficaces appliqués tous les 3 jours à une fois par semaine pendant la période à risque [16, 17].

L’onchocercose

L’onchocercose des équidés est une parasitose cosmopolite, provoquée par des nématodes du genre Onchocerca, transmise par des diptères hématophages (Culicoïdes). Les vers adultes se logent dans le ligament nuchal (O. cervicalis), ou dans les gaines des tendons fléchisseurs ou suspenseurs du boulet (O. reticulata).

La femelle adulte produit des microfilaires dermotropes qui circulent dans le sang et sont séquestrés dans le derme. Les lésions cutanées sont provoquées par les microfilaires, mais les adultes peuvent également entraîner des lésions inflammatoires des ligaments avec des nodules et des fistules cutanés [8]. Cependant, cette affection est dans la grande majorité des cas asymptomatique.

Les lésions cutanées sont très variables avec des nodules, des alopécies plus ou moins circulaires, de la desquamation, des croûtes, de la dépigmentation, des ulcérations et de la lichénification. Les démangeaisons ne sont pas systématiques. Les zones les plus touchées sont la tête, l’encolure et la partie ventrale de l’abdomen, surtout la zone péri-ombilicale [6]. Il existe également la forme oculaire associant kératite et uvéite.

Le diagnostic doit prendre en compte l’anamnèse (exposition aux moucherons) et les symptômes, associés aux résultats de la biopsie qui révèle une inflammation éosinophilique du derme, parfois avec visualisation des microfilaires. En pratique, le diagnostic se base souvent sur une épreuve thérapeutique : une amélioration clinique est observée dans la semaine qui suit le traitement par les avermectines/milbémycines (encadré) [6]. Certains chevaux fortement infestés peuvent développer un œdème et des démangeaisons après traitement, cette réaction serait liée à la mort d’un grand nombre de microfilaires. Ces signes disparaissent en quelques jours mais un traitement symptomatique peut s’avérer nécessaire.

L’infestation par Dermanyssus gallinae

Dermanyssus gallinae est un ectoparasite acarien, intermittent et hématophage. Ses hôtes naturels sont les oiseaux et notamment les volailles ; toutefois, quelques rares cas de dermatoses causées par ces parasites sont rapportés chez les chevaux [11]. L’acarien vit librement dans l’environnement (fissures, anfractuosités des poulaillers, nids, etc.) et ne parasite l’hôte qu’au moment du repas sanguin nocturne. Seuls les adultes et les nymphes sont hématophages [16]. Les chevaux concernés vivent donc au contact d’oiseaux et la dermatose survient le plus souvent en hiver lorsqu’ils sont confinés dans un espace clos, infesté par l’acarien.

Il s’agit d’une dermatose prurigineuse intéressant les zones de contact possible avec le parasite : les membres, la face, la ligne du dos et l’abdomen. Les démangeaisons sont parfois très intenses lorsque les animaux développent des réactions d’hypersensibilité. Elles s’accompagnent alors de lésions secondaires telles que des croûtes, des excoriations et une alopécie. Le diagnostic repose sur des éléments épidémio-cliniques évocateurs (contact avec des oiseaux, saisonnalité, topographie lésionnelle) et la mise en évidence des parasites. Les acariens sont difficiles à identifier directement sur l’animal et il peut être utile de les rechercher directement au sein de l’environnement du cheval. Le traitement impose l’élimination des acariens dans les habitats (phoxime, Byemite®, Bayer) et sur les individus touchés. Aucun produit visant à traiter ces parasites n’est commercialisé en France pour les équidés. Toutefois, il est possible d’utiliser des acaricides en application locales disponibles chez le cheval (phoxime, Sebacil® 50 % solution, Bayer), ou destinés aux chiens ou aux ruminants (perméthrine, Defendog®, Virbac ; deltaméthrine, Deltanil®, Virbac) [10, 18]. Le traitement des oiseaux vivant à proximité, s’il est possible, est évidemment recommandé (fluralaner, Exzolt®, Intervet) [20].

L’oxyurose

Les oxyures (Oxyuris equi) sont des nématodes parasitaires affectant le plus souvent les jeunes équidés et résidant principalement dans la portion terminale du gros intestin [15].

Les adultes sont présents dans le cæcum, le colon et le rectum. Le cycle de vie est direct, les femelles gestantes migrent vers le rectum et déposent leurs œufs dans un fluide jaune/grisâtre adhérant à la région périanale, pouvant former des grappes caractéristiques. Les œufs deviennent infectieux (larve L3) en 4 à 5 jours. Les œufs tombés au sol contaminent l’environnement [15].

La migration et la ponte des œufs causent des démangeaisons périanales, entraînant une dépilation de la zone de la queue, symptômes caractéristiques de l’infestation [19].

Le diagnostic est clinique : un prélèvement au ruban adhésif sur la zone périanale révèle généralement la présence d’œufs ou d’adultes, mais les faux négatifs sont courants dans les cas d’une coproscopie simple [19].

L’impact de l’oxyurose est minime et le pronostic excellent. L’oxyurose n’est pas zoonotique [12]. La plupart des vermifuges à large spectre (benzimidazoles et lactones macrocycliques) sont efficaces contre les oxyures adultes. Des règles d’hygiène (litière propre, contamination fécale des aliments à éviter, etc.) associées à une chimioprophylaxie régulière permettent de réduire la contamination [19]. Néanmoins, une tendance de l’expansion de l’oxyurose à plusieurs groupes d’âge a été récemment rapportée, ainsi qu’une possible résistance à certaines lactones macrocycliques [12, 15].

Conclusion

Considérées parfois comme banales (phtyrioses, gale chorioptique, oxyurose) ou au contraire exceptionnelles (démodécie, infestation par Dermanyssus), les parasitoses externes ne doivent pas être négligées et doivent faire l’objet d’une recherche systématique lors d’expression prurigineuse ou squamo-croûteuse.

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CONFLIT D’INTÉRÊTS : AUCUN

ENCADRÉ : LE TRAITEMENT DE L’ONCHOCERCOSE

• Les molécules de choix sont l’ivermectine (0,2 mg/kg) ou la moxidectine (0,4 mg/kg) per os (PO) [16].

• Ces molécules possèdent une action microfilaricide, mais pas adulticide.

• Pour éviter les récidives, il est recommandé de les utiliser une fois par mois pendant 3 mois [15].

• La prednisolone (0,5 mg/kg PO) peut être indiquée afin de minimiser l’exacerbation des lésions résultant de la destruction massive des microfilaires [15].

• La vermifugation régulière diminue la prévalence de l’onchocercose.