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L’agence nationale du médicament vétérinaire (AMNV) a publié le 21 octobre 2014 le rapport de la pharmacovigilance sur les effets indésirables déclarés en 2013.
L’augmentation du nombre de déclarations observée depuis 2009 se poursuit (+ 31% en 5 ans), surtout pour les cas graves. Ces derniers concernent 27 médicaments en 2013, le plus souvent des vaccins pour lesquels 68 % des cas enregistrés sont graves. Dans le cas des anti-inflammatoires non stéroïdiens et des antibiotiques, un peu plus d’un cas sur deux sont graves (55 et 52% respectivement). Par contre les antiparasitaires externes (APE) provoquent des effets indésirables non graves dans 3 cas sur 4, et les antiparasitaires internes (API) 2 fois sur 3.
Les carnivores domestiques concentrent 83% des déclarations, majoritairement après l’emploi d’APE. Chez les bovins (8,6% des déclarations), 25 % des cas concernent des API et 24 % des antibiotiques.
36 % des déclarations sont liées à une utilisation non prévue dans l’AMM. Les chats sont les premiers concernés (48%), suivi par les chiens (38%), et 4% des bovins. Chez les chats, 62% de ces déclarations concernent l’utilisation d’antiparasitaires destinés aux chiens à base de perméthrine. Un communiqué de presse a d’ailleurs été publié en juin 2013 afin d’alerter les propriétaires de félins que cette molécule leur est formellement contre-indiquée.
Stéphanie Padiolleau