Quel serait le sens d’un système de santé qui dégrade celle-ci du fait de ses émissions de CO2 et de polluants ? Des vétérinaires se saisissent de cette question pour rendre leur pratique plus vertueuse. Ils ont échangé lors de la table ronde organisée par Ergone et le SNVEL le 21 novembre dernier.
La France a émis 623 millions de tonnes d’équivalent CO2 en 2022. Pour le secteur de la santé, ce sont 49 millions de tonnes de CO2éq, soit 8 % des émissions nationales, ce qui correspond à son poids dans l’économie. L’empreinte carbone évalue le niveau d’émissions de gaz à effet de serre (GES) imputables à une activité. D’après les données de The Shift Project, think tank qui s’intéresse à la transition énergétique de l’économie, en santé humaine, 50 % de l’empreinte carbone est due aux achats de médicaments et de dispositifs médicaux, 9 % au transport des usagers et des visiteurs. Décarboner le secteur nécessite d’agir en priorité sur ces deux postes. Lire la suite.