La thématique des risques inhérents à certains aspects de la pratique vétérinaire dans une optique « One Health » a été abordée lors du congrès de l'Afvac au cours d'un module de conférences consacré aux anesthésiques volatils.
« Il y a pas mal d’idées reçues inexactes. » Voilà le constat que Patrick Verwaerde (T 90), chef du service anesthésie-urgences-soins intensifs de l’ENVA, a fait au cours de sa conférence intitulée « Pratique de l’anesthésie volatile ». L’objectif de l’anesthésie générale est d’obtenir et de maintenir les quatre qualités suivantes : narcose, myorelaxation, analgésie et stabilité des fonctions vitales. Quand un praticien a recours à l’anesthésie volatile, la qualité à laquelle il convient de s’intéresser est la narcose. Divers hydrocarbures halogénés (isoflurane, sévoflurane, desflurane) sont administrés à l’animal par inhalation pour l’induction et/ou la maintenance d'un état d'inconscience. Bien que les avantages de ces médicaments hypnotiques soient nombreux (ajustement de la profondeur de la narcose, évaluation aisée, administration continue, éveil facile, etc.), quelques inconvénients sont à prendre en considération. Lire la suite.