Deux outils ont été élaborés pour caractériser le maillage idéal à l’échelle d’un territoire d’une part, et identifier les forces et faiblesses d’un établissement d’autre part.
En juillet 2023, avait été annoncé le lancement d’une « stratégie territorialisée de gestion des abattoirs de boucherie ». L’objectif : organiser au mieux la répartition de l’activité d’abattage dans le pays, en se basant sur une approche territoriale. Les choses ont avancé, a-t-il été rapporté par voie de communiqué de presse. Ainsi, deux outils de diagnostic ont pu être construits. Le premier va permettent de caractériser le maillage le plus adapté à l’échelle d’un territoire. Le deuxième permet d’identifier les forces et les faiblesses de chaque établissement d’abattoirs, suivant des indicateurs de performance économiques et sanitaires. A aussi été rédigé un document qui liste tous les outils disponibles par les acteurs concernés pour accompagner les abattoirs en difficulté.
Ces outils vont être déployés sur le terrain. Le premier sera mis en œuvre « au cours des prochaines semaines », dans chaque région. L’outil permettra de quantifier les besoins territoriaux sur le court terme, mais aussi le moyen et long terme. Par la suite, d’ici mars 2024, l’objectif est de prendre connaissance de ces premiers résultats pour mieux lancer ensuite l’analyse des forces et faiblesses de chaque établissement.
Ce plan associe à la fois les services du ministère de l’Agriculture et de l’Economie, ainsi que les représentants des interprofessions et des collectivités territoriales.
Les abattoirs de boucherie « stratégiques » qui seront identifiés, feront l’objet d’un « dispositif de garantie publique de 50 millions d’euros d’encours de prêts ».