Le Conseil nartional de l'Ordre rappelle les conditions d’exercice du métier de vétérinaire en France pour les praticiens étrangers.
Dans sa lettre d’information du mois de juillet, l’Ordre indique avoir été informé que des vétérinaires, notamment de nationalité américaine, sont inscrits dans des écoles vétérinaires françaises pour suivre des formations diplômantes et qu’ils exercent en parallèle en France dans des établissements de soins vétérinaires la médecine et la chirurgie des animaux sous couvert de ce cursus diplômant. Signalant que ces vétérinaires sont de facto en situation d’exercice illégal, il rappelle que ces derniers n’ont pas le droit d’exercer en France en dehors de l’enceinte des quatre écoles nationales vétérinaires.
Pour exercer en France la profession de vétérinaire, il est nécessaire de :
- posséder la nationalité d’un des pays de l’UE ou de la Norvège, de l’Islande, du Liechtenstein ou de la Suisse ;
- et posséder un diplôme figurant à l’annexe V de la Directive européenne qualification professionnelle.
« Il est rappelé que les contrats de travail ou de collaboration libérale doivent être transmis sans délai aux Conseils régionaux de l’Ordre, ce qui permet notamment de vérifier le droit à l’exercice des vétérinaires et, le cas échéant, de mettre fin aux situations d’exercice illégal » indique l’Ordre.
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Cela ne me choque pas que l'on ne modifie pas la loi "façon girouette" pour coller à un contexte éphémère, quel qu'il soit...
L'immigration a été massivement utilisée au milieu du XXeme siècle, sans grande réflexion sur les suites et sans réel travail sur l'intégration des populations. On en paie le prix aujourd'hui sur le plan social et politique, dans un paysage médiatique occupé par les anarchistes et extrémistes de tous bords. Apprenons de nos erreurs !
Je comprends que le législateur ait fixé certaines limites, même si celles-ci sont peu pertinentes concernant notre profession.
Néanmoins, le cas particulier cité dans cet article pourrait peut-être mériter une dérogation exceptionnelle ?
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