Une baisse du nombre hebdomadaire de foyers de volaille est observée dans l’ouest.
Début d’accalmie pour l’épizootie 2022-2023 d’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) ? Selon le dernier bulletin épidémiologique de la plateforme ESA, l’incidence mensuelle de l'IAHP est en baisse, avec une réduction marquée de nombre de foyers hebdomadaires détectés dans les régions Bretagne, et Pays de la Loire, ainsi que dans le département des Deux-Sèvres. Depuis le début de la crise, c’est ce territoire qui a été le plus touché : au 9 janvier 2022, il regroupait environ 85% des foyers en élevage, la Vendée et le Maine-et-Loire étant en tête de peloton avec respectivement 116 et 42 foyers. A l’opposé, dans le sud-ouest, n’a été détectée à ce jour qu’une dizaine de foyers en élevage : 1 dans le Tarn (détection en novembre), 1 dans les Hautes-Pyrénées (stable depuis fin décembre), 5 dans le Gers, et enfin 8 en Dordogne (stable depuis fin décembre). Cette bonne situation dans le sud-ouest est à mettre en relation avec les mesures spécifiques de lutte décidées collectivement : ces mesures, plan Adour, consistent en un réduction de la densité animale, surtout en palmipèdes, dans les zones les plus denses et donc les plus à risque de diffusion de la maladie, durant la période la plus critique (décembre-janvier). Dans le grand ouest, une telle décision n’avait pas été actée, même si avec l’aggravation de la crise, les mesures de lutte y ont été progressivement renforcées, permettant in fine d’aboutir aussi à une réduction de la densité de volailles dans le territoire.
Au total, au 9 janvier, 270 foyers en élevage ont été dénombrés en France.