Après Casino, les deux enseignes de distribution, Carrefour et Système U, ainsi que Galliance, le pôle volailles de Terrena, rejoignent l’Association Etiquette Bien-Être Animal créée en 2018.
« C’est désormais 40% de la grande distribution française qui s’engage à informer le consommateur sur les modes d’élevage et le bien-être animal de leurs poulets ! » se félicitait le 6 février dernier l’association de protection animale CIWF, qui a créée en 2018 avec la LFDA, l’OABA et le groupe Casino, un référentiel et un étiquetage unique en France sur le bien-être animal. Avec l’intégration de Carrefour, de Galliance (producteur de volaille) et des magasins U, l’Association Étiquette Bien-Être Animal (AEBEA) est désormais composée de quatre organisations non gouvernementales de protection animale (LFDA, CIWF, OABA, WELFARM), de trois distributeurs (le groupe Casino, le groupe Carrefour, les magasins U) et des producteurs de volailles (Les Fermiers de Loué, Les Fermiers du Sud-Ouest, Galliance).
Un nouveau référentiel co-construit
A cette occasion, un nouvel étiquetage devrait voir le jour. Ainsi, avec l’aide des résultats des travaux conduits au sein du laboratoire d’innovation territorial « Ouest Territoires d’Élevage » par l’Institut National de Recherche pour l’Agriculture, l’Alimentation et l’Environnement (INRAE), un nouveau référentiel a pu être construit. Le mode d’élevage sera dorénavant indiqué sur l’étiquette (sous forme d’un pictogramme) et une échelle à 5 niveaux (au lieu de 4 initialement) sera proposée avec la création d’un niveau E (pratique correspondant à un niveau minimal réglementaire).
Un déploiement à grande échelle
Cet étiquetage prévu pour tous les produits, quel que soit leur niveau de gamme, a pour objectif « de donner une information claire et fiable au consommateur sur le niveau de bien-être animal et d’encourager les éleveurs à développer des pratiques en faveur du bien-être animal ». Comme l’indique l’association, à terme, il devrait concerner plus de 80 millions de poulets par an (soit 10% de la production totale annuelle de poulets de chair en France). Enfin, les travaux vont se poursuivre en 2020 afin de proposer un référentiel de même nature pour le porc, puis progressivement pour d’autres espèces animales.
Un nouveau référentiel co-construit
A cette occasion, un nouvel étiquetage devrait voir le jour. Ainsi, avec l’aide des résultats des travaux conduits au sein du laboratoire d’innovation territorial « Ouest Territoires d’Élevage » par l’Institut National de Recherche pour l’Agriculture, l’Alimentation et l’Environnement (INRAE), un nouveau référentiel a pu être construit. Le mode d’élevage sera dorénavant indiqué sur l’étiquette (sous forme d’un pictogramme) et une échelle à 5 niveaux (au lieu de 4 initialement) sera proposée avec la création d’un niveau E (pratique correspondant à un niveau minimal réglementaire).
Un déploiement à grande échelle
Cet étiquetage prévu pour tous les produits, quel que soit leur niveau de gamme, a pour objectif « de donner une information claire et fiable au consommateur sur le niveau de bien-être animal et d’encourager les éleveurs à développer des pratiques en faveur du bien-être animal ». Comme l’indique l’association, à terme, il devrait concerner plus de 80 millions de poulets par an (soit 10% de la production totale annuelle de poulets de chair en France). Enfin, les travaux vont se poursuivre en 2020 afin de proposer un référentiel de même nature pour le porc, puis progressivement pour d’autres espèces animales.
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