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Une stratégie pour renforcer la lutte contre la fraude alimentaire au niveau européen et national a été définie le 26 septembre.
La crise fipronil avait révélé des carences en matière de communication entre Etats-membres. Malgré une découverte de fipronil dans des exploitations belges dès le début du mois de juin, le réseau RASFF (rapid alert system food and feed) ne sera mobilisé que le 20 juillet. Quant à la France, ce n’est que le 5 août qu’une alerte est émise à son intention par les Pays-Bas.
Ce départ un peu brouillon a incité les Etats membres à organiser une réunion à Bruxelles. Le 26 septembre, Vytenis Andriukaitis, commissaire européen en charge de la santé et la sécurité alimentaire, s’en est félicité : «l’échange d’aujourd’hui a été ouvert et franc (..) et a permis d’identifier un certain nombre d’actions stratégiques et systématiques nécessaires à mettre en place au niveau européen et national». Parmi les mesures, les participants se sont mis d’accord pour établir des liens entre les réseaux RASFF et AAC (administrative assistance and cooperative system, réseau de lutte contre la fraude alimentaire), une plateforme combinée étant une solution possible. Autres propositions : nommer un officier de sécurité des aliments par pays, ou encore améliorer les exercices de gestion de crise.
De manière générale, l’enjeu est d’améliorer le dialogue entre Etats membres, mais également de permettre un transfert rapide d’information entre les autorités judiciaires et de santé publique.
Les conclusions de la réunion sont disponibles en ligne.