Partie des Pays-Bas et de Belgique, la crise touche désormais une dizaine de pays européens, ainsi que Hongkong.
Au 24 août, 60 établissements français de la filière œuf étaient touchés par l’affaire du fipronil : 18 établissements de transformation d’œufs ou d’ovoproduits, deux centres de conditionnement d’œufs, ainsi que 40 grossistes. Soit plus de 3 millions d’œufs et plus de 100 tonnes d’ovoproduits reçus en provenance de Belgique ou des Pays-Bas. En parallèle, 32 produits sont retirés de la distribution incluant, entre autres, des brownies, des muffins et des gaufres. Une liste qui ne fait que s’allonger depuis le début de la crise : au 17 août, seuls 17 produits (des gaufres) étaient comptabilisés. L’affaire grossit, et reflète particulièrement l’intensité des échanges qui ont lieu au sein de l’Union européenne, basés sur la libre circulation des marchandises, des services, des capitaux et des personnes. Des échanges qui dépassent aussi les frontières des États membres, la Suisse et Hongkong se trouvant dans le lot des pays atteints. Mais cette histoire débute d’abord aux Pays-Bas et en Belgique, où les éleveurs de la filière avicole ont eu recours depuis plusieurs mois à un produit “miracle” contre le pou rouge… riche en fipronil, substance illicite pour cet usage.
Retrouvez l'intégralité de cet article en pages 10-12 de La Semaine Vétérinaire n° 1729.
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L'article relate les faits : il s'agit dans l'affaire du fipronil d'une fraude. Les éleveurs, en achetant ce produit (DEGA-16), ont été trompés. L'enquête est en cours afin d'établir les responsabilités des sociétés à l'origine de la commercialisation du produit frauduleux.
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Bonne journée,
Tanit Halfon.
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