Un rapport montre une propagation lente du virus dans les pays baltes et la Pologne.
L’autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA), sollicitée par la commission européenne et les Etats membres suite à l’apparition de la peste porcine africaine dans les pays baltes et la Pologne, a conclu que la maladie évoluait à petite échelle.
L’étude, menée sur les cas signalés entre 2014 à 2016, montre une propagation lente du virus, à raison de 1 km par mois en Lituanie et en Pologne, et de 2 km par mois en Estonie et en Lettonie. De plus, la prévalence globale de la maladie chez les sangliers s’avère très faible, de 0,04 % à 3 %. La prévalence apparente varie grandement d’un pays à l’autre, de 0,5 à 1,42 % en Pologne, mais jusqu’à 60 à 86 % dans les autres pays.
L’étude révèle aussi des pics de déclaration en hiver et en été, probablement à associer à l’activité humaine (plus de chasse en hiver), et au mode de vie du sanglier (période de reproduction et activité globale en hausse en hiver, période de sevrage en été).
Les facteurs de risques identifiés et pouvant être associés au virus comprennent le nombre de colonies, la tailles des populations des porcs domestiques et humaines, et la densité des populations de sangliers.
Une 2ième analyse épidémiologique est prévue pour l’automne 2017.