Alors que la pandémie de Covid-19 continue de s'étendre dans l'ensemble de la population humaine, "la bataille contre le coronavirus SARS-CoV-2 passera nécessairement par la recherche animale" rappelle un communiqué du groupe interprofessionnel de réflexion et de communication sur la recherche (Gircor).
« Même si le ministre de la santé a autorisé des essais cliniques chez l'homme pour les protocoles de recherche sur le Covid-19, il est nécessaire de travailler sur des modèles animaux » a indiqué le Dr Roger Le Grand, directeur de l'IDMIT (Infrastructure nationale pour la biologie et la santé, dédiée aux recherches précliniques via le développement de nouveaux modèles animaux) le 8 avril dernier.
Des modèles expérimentaux indispensables
En effet, selon lui, la réalisation d’essais pré-cliniques sur des animaux permet de parfaitement les contrôler, notamment le timing de l’infection. De plus, les animaux sont indispensables pour évaluer la toxicité des molécules antivirales qui sont en cours de développement, afin de pouvoir tester rapidement ensuite leur efficacité chez l’Homme. Par ailleurs, comme pour le virus Ebola, lorsque l’épidémie de coronavirus sera bien contrôlée il n’y aura plus, à ce moment-là, de malades, il faudra donc nécessairement utiliser des modèles animaux pour réaliser des test de médicaments.
Intérêt des macaques
Dans ce contexte, trois modèles animaux sont principalement utilisés : le macaque (rhesus et cynomolgus), le furet et la souris (notamment la souris génétiquement modifiée avec le récepteur ACE2 (qui permet au virus de rentrer dans les cellules)). « En complément de ces modèles animaux, il existe des modèles in silico et des modèles in vitro sur des cellules épithéliales de trachée » a toutefois indiqué le Dr Roger Le Grand. Mais l’utilisation de modèles macaques demeure indispensable. Ainsi, les macaques (rhesus et cynomolgus) infectés expérimentalement par le SARS-CoV2, développent des lésions pulmonaires avec une évolution clinique très comparable à ce que l’on peut observer chez l’Homme. C’est pourquoi, comme leur système immunitaire est très proche du notre, après un premier criblage de molécules antivirales ou de candidats vaccins sur les souris (génétiquement modifiées K18-hACE2), ils sont utilisés pour sélectionner les molécules antivirales et les vaccins. De plus ils jouent un rôle essentiel pour comprendre la physiopathologie du Covid-19, par exemple pour étudier la raison pour laquelle la gravité des symptômes est si étroitement corrélée avec l’âge des individus.
Des modèles expérimentaux indispensables
En effet, selon lui, la réalisation d’essais pré-cliniques sur des animaux permet de parfaitement les contrôler, notamment le timing de l’infection. De plus, les animaux sont indispensables pour évaluer la toxicité des molécules antivirales qui sont en cours de développement, afin de pouvoir tester rapidement ensuite leur efficacité chez l’Homme. Par ailleurs, comme pour le virus Ebola, lorsque l’épidémie de coronavirus sera bien contrôlée il n’y aura plus, à ce moment-là, de malades, il faudra donc nécessairement utiliser des modèles animaux pour réaliser des test de médicaments.
Intérêt des macaques
Dans ce contexte, trois modèles animaux sont principalement utilisés : le macaque (rhesus et cynomolgus), le furet et la souris (notamment la souris génétiquement modifiée avec le récepteur ACE2 (qui permet au virus de rentrer dans les cellules)). « En complément de ces modèles animaux, il existe des modèles in silico et des modèles in vitro sur des cellules épithéliales de trachée » a toutefois indiqué le Dr Roger Le Grand. Mais l’utilisation de modèles macaques demeure indispensable. Ainsi, les macaques (rhesus et cynomolgus) infectés expérimentalement par le SARS-CoV2, développent des lésions pulmonaires avec une évolution clinique très comparable à ce que l’on peut observer chez l’Homme. C’est pourquoi, comme leur système immunitaire est très proche du notre, après un premier criblage de molécules antivirales ou de candidats vaccins sur les souris (génétiquement modifiées K18-hACE2), ils sont utilisés pour sélectionner les molécules antivirales et les vaccins. De plus ils jouent un rôle essentiel pour comprendre la physiopathologie du Covid-19, par exemple pour étudier la raison pour laquelle la gravité des symptômes est si étroitement corrélée avec l’âge des individus.
Ces travaux de recherche se déroulent actuellement conjointement entre l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et les centres de recherche utilisant les modèles primates non humains contre le Covid 19, impliquant notamment la France, les Pays-Bas, la Chine et les Etats-Unis.