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Le congrès du groupe d’étude en dermatologie de l’Afvac, qui s’est déroulé du 27 au 29 mars à Paris, a proposé une approche novatrice en confrontant les médecines humaine et vétérinaire et l’opinion des congressistes.
Voici une sélection de quelques messages délivrés :
-La démodécie est fréquente chez le chien. Notre confrère Eric Guaguère* a insisté sur son polymorphisme racial, ce qui peut expliquer son sous-diagnostic, et les particularités des formes à D. injai (séborrhée, pelage huileux).
-Notre confrère Patrick Bourdeau** est revenu sur la situation actuelle de la leishmaniose, dont la zone d’endémie s’étend. La plupart des chiens ne développent pas de signes cliniques. L’apparition de ces derniers est du à un déséquilibre immunitaire. Contre L. infantum, espèce impliquée chez le chien, Pierre Marty*** souligne que la vaccination canine en zone d’enzootie permet d’abaisser la pression parasitaire (diminution du rôle de réservoir du chien).
-En médecine canine, l'utilisation des antibiotiques a eu pour conséquence l'augmentation des staphylocoques méti-résistants en France, avec une prévalence actuelle en médecine canine élevée (15-20%).
-En dermatologie vétérinaire, l’utilisation du laser reste en marge, surtout pour des raisons financières. Cependant, les indications sont multiples : incision, exérèse de petites masses, gestion de lésions cicatricielles aberrantes…
Laurent Masson et Thomas Brément
*Diplomate EVCD, praticien à Lomme (Nord)
**Diplomate EVCD, professeur à Oniris
***Equipe de recherche sur les leishmanioses, CHU de Nice
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