La Belgique a définit une zone de vigilance de 28 000 hectares, au nord de la zone de 63 000 hectares initialement réglementée.
Dans le cadre de la lutte contre la peste porcine africaine (PPA), les autorités sanitaires belges ont agrandi la zone réglementée. Depuis le 23 novembre, à la zone infectée de 63 000 hectares s’ajoutent au nord de celle-ci une zone de vigilance de 28 000 hectares. Selon l’Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire (Afsca), cette décision a été prise « afin de respecter la législation européenne, en concertation avec la Commission européenne », qui impose de définir une zone d’observation périphérique à toute zone infectée. Ainsi, désormais, la zone réglementée se divise en deux grandes zones :
- la zone II, qui correspond aux anciennes zones noyau et tampon,
- la zone I, qui encercle la zone II, avec au nord la zone de vigilance (zone I nord) et au sud, la zone d’observation renforcée (zone I sud).
Pour l’instant, le portail de la Wallonie indique que le gouvernement n’a pas mis en place de mesures de restrictions pour l’exploitation forestière et la circulation au sein de la zone I nord. De plus, il n’y est pas prévu d’abattage préventif des porcs domestiques. Par contre, pour les porcs vivants destinés aux échanges, un test PPA est obligatoire.
Selon Le sillon Belge, le reste des mesures, notamment celles liées à la chasse des sangliers, sera définie prochainement par arrêté. De plus, le journal détaille les conditions d’échanges depuis la zone de vigilance. Ainsi, la viande de porcs et les produits à base de porcs ne sont soumis à aucune mesure réglementaire. Par contre, pour les échanges entre Etat membres de porcs vivants, il convient de respecter les conditions suivantes : les porcs doivent avoir séjourné dans l’élevage depuis leur naissance ou pendant au moins 30 jours ; l’élevage doit respecter les exigences en terme de biosécurité ; les porcs doivent subir un test PPA dans les 15 jours précédant le départ ; un vétérinaire officiel doit réaliser un examen clinique le jour du départ ; un contrôle officiel doit être réalisé 2 fois par an, avec un intervalle d'au moins 4 mois entre les deux contrôles.