Après le premier focus sur l’envie de quitter le cursus, l’association s’est penchée sur l’envie des étudiants de commencer les cliniques.
Les publications se poursuivent pour l’enquête 2022 sur l’état mental des étudiants des 4 écoles nationales vétérinaires, menée par l’association étudiante IVSA et Vétos-Entraide. Il y a quelques semaines, un premier volet de cette enquête avait été dévoilé avec un focus sur l’envie d’arrêter les études. D’autres devaient suivre : c’est chose faite, le 2e vient d’être publié sur le site de l’association. La thématique traitée cette fois-ci est celle de la motivation à commencer le parcours clinique durant le cursus.
Comme pour le 1er focus, une analyse poussée des données est faite avec des croisements. Les très nombreuses verbatims sur le sujet sont aussi dévoilées, et riches d’enseignement. Sans surprise, une grande majorité des répondants a indiqué être impatient de commencer les cliniques mais cela diminue de promotion en promotion, en lien possiblement avec une certaine appréhension véhiculée par les promotions supérieures. Pour Vétos-Entraide, une réflexion doit être engagée pour revoir les approches pédagogiques à la lumière des besoins des nouvelles générations. De plus, l’association appelle à donner du sens aux cliniques car cela ne semble pas compris par les étudiants qui peuvent être déçus. « Préparer les élèves durant les trois premières années du cursus aux futures rotations cliniques, à leurs modalités ou à leurs finalités, serait avisé afin de limiter l’appréhension de s’y confronter. Donner du sens aux cliniques au-delà de la « pratique » apparaît un objectif indispensable. Nous savons que l’objectif pédagogique de la prise de contact des cliniques et les tâches dévolues dans ces occasions sont proches d’un travail d’ASV. Philosophiquement cela se rapproche des « stages ouvriers » des écoles d’ingénieurs : il semble que la compréhension de l’objectif ne soit pas acquise par les étudiants vétérinaires », est-il ainsi souligné dans ce rapport.
10 autres focus sont encore prévus : la charge de travail des étudiants ; les cliniques ; être un bon ou un mauvais véto ; l'estime de soi académique ; la qualité de vie étudiante ; la santé mentale des étudiants ; financer ses études ou sa vie étudiante ; les élèves, l'enseignement et les écoles ; le tissu social des étudiants ; avenir et insertion des étudiants dans la profession.
Pour rappel, l’enquête est la 2e du genre. Une première avait été réalisée en 2018, et les résultats dévoilés en 2022.