Le président du Conseil National de l’Ordre des Vétérinaires, Jacques Guérin, revient sur la permanence et la continuité des soins vétérinaires : un enjeu clé pour la profession, entre déclaration obligatoire et réflexion sur l’exercice de nuit. Interview vidéo.
La permanence et la continuité des soins (PCS) : une cause ordinale déclarée en 2018, mais un chantier toujours ouvert sept ans plus tard. Jacques Guérin, président du Conseil National de l’Ordre des Vétérinaires, revient sur les enjeux dans une interview vidéo.
Nouveauté : l’Ordre des vétérinaires déploie un outil de déclaration dédié, accessible via l’espace personnel ordinal des praticiens, lié à chaque Domicile Professionnel d’Exercice. Seuls les associés de la structure peuvent enregistrer la PCS, directement sur l’extranet de l’Ordre.
Objectif ? Affiner la cartographie régionale et offrir une visibilité claire sur l’organisation des soins. « On ne peut pas prendre en charge les animaux uniquement dans les créneaux horaires où nos établissements sont ouverts sans prouver et sans expliquer et sans être transparent sur la manière dont on gère un animal qui en a besoin en dehors des heures d’ouverture » insiste Jacques Guérin.
Mais le cadre réglementaire reste flou. Que recouvre exactement la PCS ? Comment définir une urgence ou un service de garde ? « Aujourd’hui, ce qui fait l’actualité, ce qui pousse les représentants professionnels à s’emparer encore un peu plus, s’il le fallait, de ses notions c’est l’avènement d’un exercice vétérinaire spécifique de nuit ». souligne-t-il.
À retrouver dans le prochain numéro de La Semaine Vétérinaire.