Un salarié vétérinaire au forfait jours nous a remis sa démission le 11/02 avec un préavis de 3 mois. Le nombre de jours à effectuer en réintégrant les jours de congés non acquis est de 83,5 au 10/05. Il s'avère qu'il avait posé deux semaines de congés pour le mois de mars. Le préavis devrait donc être prolongé d'autant. Mais il veut une dispense pour ce décalage d'échéance de préavis. Il nous a fourni un planning prévisionnel avec 77 jours travaillés sur l'année 2019 soit du 1/01 au 10/05/19. Qu'advient-il des jours manquants ? Pouvons-nous les déduire de son salaire s'il refuse de faire plus de 77 jours et quel calcul devons-nous appliquer pour évaluer le prix d'une journée de travail ?
Doté d'une expérience de 36 ans en pratique canine, Jean-Pierre Kieffer (T 75) a exercé en région parisienne. Il a également assumé des responsabilités syndicales au niveau national pendant une vingtaine d'années, ainsi que des responsabilités ordinales régionales pendant 12 ans à la Commission d’examen des contrats de travail.
Négociateur des conventions collectives vétérinaires, au titre de la représentation patronale, il a également dispensé des formations de droit du travail, destinées aux entreprises vétérinaires. Jean-Pierre Kieffer est l'un des auteurs de La Semaine Vétérinaire, traitant les sujets qui touchent au droit du travail.