Éviter les jugements, mieux travailler en équipe, définir une mission et des valeurs claires pour l'entreprise… Tout cela est facilité si l'on a une bonne connaissance à la fois de soi comme individu, neurotypique ou non, et comme manager, mais aussi des membres de son équipe.
« Merci au Comité scientifique de nous donner aujourd’hui la chance de pouvoir parler ensemble, auxiliaires et vétérinaires réunis, de ce sujet mouvant, émouvant autant qu’essentiel qu’est notre santé mentale », a déclaré Anne-Claire Gagnon (T 84) en introduction au premier module organisé par l’Afvac consacré à ce thème, sous son impulsion. Le professeur en neuropsychiatrie Olivier Revol a indiqué qu’environ 20 % de la population est atteinte de troubles du neurodéveloppement, mais ceux-ci sont encore tabous et personne n’en parle lors d’un entretien d’embauche ou même en entreprise, par peur d’être montré du doigt. Pourtant, « je vous assure que ce dont vous souffrez ne définit pas ce que vous pouvez devenir », a-t-il certifié, et connaître la neurodiversité permettrait de ne pas stigmatiser un membre de l’équipe ou se sentir soi-même stigmatisé. Lire la suite.