La convergence de l’état douloureux entre l’homme et l’animal était au centre des échanges de la première Journée Douleur, organisée par CAP Douleur le 27 novembre dernier.
« CAP douleur - Change Animal Pain, souhaite changer le regard sur la douleur animale et sa prise en charge, » a déclaré Thierry Poitte, fondateur de CAP douleur, lors de la première Journée Douleur organisée le 27 novembre dernier dans les locaux de Boehringer Ingelheim à Lyon (Rhône). Notamment, des médecins ont montré que chez l’homme, il n’y a pas une douleur mais des individus douloureux, et que la prise en compte de l’état douloureux chez l’enfant a été tardive. Cela peut être transposé à l’animal, avec la nécessité de traiter la douleur mais également d’apporter des soins individuels, et de développer une éthique de la douleur animale. La diversité de la douleur chez les animaux a également été mise en évidence, ainsi que de nouvelles perspectives de prise en charge, par le cannabis ou le microbiote. Pour notre confrère, « les différentes présentations et la présence d’intervenants étrangers vont dans le sens d’une vision transversale et pluridisciplinaire de la douleur du réseau, » ainsi que sa volonté d’ouverture à l’internationale. La journée a été également l’occasion de présenter les nombreux projets de CAP douleur, notamment de développer la formation et de l’animation du réseau, de structurer de la prise en charge pluridisciplinaire de la douleur, et d’innover.
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