Le 25 mars 2020, lors de la réunion exceptionnelle du Conseil des ministres européens de l'agriculture et de la pêche, le ministre de l’agriculture et de la pêche, Didier Guillaume, a renouvelé ses demandes en faveur d’ « une réponse d'ampleur, rapide et concertée au niveau européen pour préserver la production et le revenu des agriculteurs et des pêcheurs ».
« La France ne lâchera pas. Il est indispensable que l’Union européenne prenne pleinement conscience de l’enjeu et apporte les réponses à la hauteur de la situation » a déclaré Didier Guillaume lors de la réunion du Conseil des ministres européens de l'agriculture et de la pêche qui s’est tenue le 25 mars dernier en visioconférence. Que ce soit dans le secteur agricole ou dans celui de la pêche, les États membres s’accordent sur la gravité de la crise et sur l'ampleur des mesures à mettre en œuvre.
Des situations similaires
C’est pourquoi, ils réclament que la gestion de cette crise soit coordonnée au niveau européen afin de « garantir la sécurité alimentaire, la disponibilité et la production alimentaire en Europe ». Parmi les requêtes de Didier Guillaume, la politique agricole commune (PAC) joue un rôle essentiel. Ses règles devraient « être adaptées de façon nécessaire et urgente pour tenir compte de la situation créée par le confinement et pour permettre un paiement le plus rapide possible aux agriculteurs ». Il a également insisté sur l'urgence de déclencher des mesures exceptionnelles de gestion de crise. Enfin, il a rappelé qu'il était primordial d'« assurer le bon fonctionnement du marché intérieur, sans entrave et en facilitant la circulation aux frontières des denrées périssables et des animaux vivants ».
Le bien-être animal en question
Sur ce dernier point, il ne semble toutefois pas avoir entendu les demandes des associations de protection animale relayées lundi 23 mars dernier par 42 députés européens auprès de la Commission Européenne afin que de garantir le bien-être des animaux d’élevage lors du transport en cette période particulière. En effet, selon eux, toutes les exportations terrestres et maritimes d'animaux d’élevage vivants vers des pays tiers et tout transport d'animaux d’élevage vivants lors de voyages de plus de 8 heures entre les États membres devraient être suspendus. De plus, il est nécessaire de s’assurer d’une « communication rapide entre les vétérinaires en chef et les points de contact lors des passages de frontières » pour éviter les files d’attentes et les blocages des animaux à certaines frontières qui ont déjà été constatés.
Cependant, la préoccupation actuelle étant de garantir l’approvisionnement alimentaire des citoyens européens, il semble peu probable que la Commission Européenne donne satisfaction à ces demandes dans « les propositions concrètes » qu’elle s'est engagée à donner rapidement.
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C’est pourquoi, ils réclament que la gestion de cette crise soit coordonnée au niveau européen afin de « garantir la sécurité alimentaire, la disponibilité et la production alimentaire en Europe ». Parmi les requêtes de Didier Guillaume, la politique agricole commune (PAC) joue un rôle essentiel. Ses règles devraient « être adaptées de façon nécessaire et urgente pour tenir compte de la situation créée par le confinement et pour permettre un paiement le plus rapide possible aux agriculteurs ». Il a également insisté sur l'urgence de déclencher des mesures exceptionnelles de gestion de crise. Enfin, il a rappelé qu'il était primordial d'« assurer le bon fonctionnement du marché intérieur, sans entrave et en facilitant la circulation aux frontières des denrées périssables et des animaux vivants ».
Le bien-être animal en question
Sur ce dernier point, il ne semble toutefois pas avoir entendu les demandes des associations de protection animale relayées lundi 23 mars dernier par 42 députés européens auprès de la Commission Européenne afin que de garantir le bien-être des animaux d’élevage lors du transport en cette période particulière. En effet, selon eux, toutes les exportations terrestres et maritimes d'animaux d’élevage vivants vers des pays tiers et tout transport d'animaux d’élevage vivants lors de voyages de plus de 8 heures entre les États membres devraient être suspendus. De plus, il est nécessaire de s’assurer d’une « communication rapide entre les vétérinaires en chef et les points de contact lors des passages de frontières » pour éviter les files d’attentes et les blocages des animaux à certaines frontières qui ont déjà été constatés.
Cependant, la préoccupation actuelle étant de garantir l’approvisionnement alimentaire des citoyens européens, il semble peu probable que la Commission Européenne donne satisfaction à ces demandes dans « les propositions concrètes » qu’elle s'est engagée à donner rapidement.