Le Ministre de l'Agriculture et de l’alimentation, Didier Guillaume, a répondu le 15 janvier dernier à la demande du Dr vétérinaire Loïc Dombreval, Député LaREM des Alpes-Maritimes et Président du groupe d’études parlementaires « condition animale », concernant les risques liés à la désertification de la médecine vétérinaire en zone rurale.
La désertification de la médecine vétérinaire en zone rurale est un sujet que le ministère de l’agriculture et de l’alimentation « suit avec une vigilance particulière tant elle est déterminante dans le dispositif de sécurité sanitaire, pour la santé animale et la santé publique ». Telle est la réponse donnée par le Ministre de l'Agriculture et de l’alimentation, Didier Guillaume, le 15 janvier dernier à la demande de Loïc Dombreval. En effet, face aux enjeux forts auxquels doit faire face la profession actuellement, le Député a cherché à connaitre les réponses du gouvernement pour lutter contre les déserts médicaux. Selon le ministre, des initiatives ont d’ores et déjà été mise en place comme la Feuille de route pour le maintien des vétérinaires ruraux en production animale en 2017 ou les stages tutorés financés par le ministère visant à orienter les étudiants vétérinaires vers les production animales. Par ailleurs, les réflexions quant au rôle des collectivités territoriales dans l’attractivité et le dynamisme des territoires agricoles, à la contractualisation éleveur-vétérinaire, à la téléconsultation et à la délégation d’actes à des non vétérinaires devraient se poursuivre, a-t-il indiqué.