Vers une amélioration du bien-être des petits ruminants - Le Point Vétérinaire.fr

Vers une amélioration du bien-être des petits ruminants

Clothilde Barde | 17.11.2020 à 08:00:00 |
mouton
© D.R.

Le projet de recherche TechCare a été lancé en septembre 2020 afin d’améliorer le bien-être des petits ruminants par l'utilisation de la technologie de précision.

Révolutionner l’utilisation des technologies de précision dans l’élevage caprin et ovin. Telle est l’ambition du projet TechCare dirigé par le Scotland’s Rural College (SRUC). En effet, avec une population de petits ruminants dans l’Union européenne qui représentait 30 % de l’ensemble du bétail élevé en Europe en 2015 (98 millions d’animaux, dont 87 % d’ovins), le bien-être des ovins et caprins est un sujet de préoccupation majeure. Pour l’améliorer, il conviendrait notamment d’agir sur les conditions dans lesquelles ces animaux sont élevés selon les scientifiques. A cet égard, le projet de recherche TechCare, doté de 5 millions de livres sterling et qui implique neuf pays, de la Scandinavie au Moyen-Orient, dont la France au travers de l’Institut de l’élevage (Idele), devrait constituer un tremplin pour faire valoir le travail actuellement réalisé en France par la filière sur les indicateurs du bien-être animal. 
Une étude d'envergure
D’une durée de quatre ans,cette étude a reçu un financement du programme de recherche et d’innovation Horizon 2020 de l’Union européenne. Parmi ses objectifs, l’utilité de différentes approches d’élevage de précision pour la gestion du bien-être des moutons et des chèvres devrait être évaluée. Pour cela, dans un premier temps, des ateliers et des groupes de discussion avec des membres de l’industrie, y compris des agriculteurs, des transporteurs et des abattoirs, ainsi que des consommateurs et des associations de protection sociale seont organisés. Aux côtés des experts en bien-être animal, des économistes doivent également être consultés afin de ne pas négliger la dimension de faisabilité des solutions qui émergeront et de l’intérêt économique d’un tel projet. Les premiers ateliers devraient avoir lieu cet hiver.

Clothilde Barde
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